Déjà qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde avant ce match face à la Tunisie, l'équipe de France a fini la phase de poule par une défaite (1-0). Il faut dire que l'équipe mise en place par Didier Deschamps était pour le moins expérimentale. Neuf changements ont eu lieu par rapport au onze qui avait battu le Danemark samedi dernier. Camavinga a occupé le côté gauche de la défense, Guendouzi l'aile droite de l'attaque, tandis que Disasi a été titularisé au poste de latéral droit. Certains se sont d'ailleurs étonnés de l'absence de Benjamin Pavard au coup d'envoi.

Benjamin Pavard s'est fait doubler par Jules Koundé en équipe de France (Icon Sport)
Benjamin Pavard s'est fait doubler par Jules Koundé en équipe de France (Icon Sport)

Pavard est loin d'être au top

Mis sur le banc des remplaçants par Jules Koundé face au Danemark, Pavard avait l'occasion de regagner le onze à l'occasion de ce match face à la Tunisie. Mais Didier Deschamps a fait un choix différent, expliqué après la rencontre par le sélectionneur lui-même. « Je ne vais pas entrer dans les détails, j'ai pris la décision de ne pas le faire jouer, a assumé Deschamps dans des propos rapportés par L'EquipeJ'ai eu plusieurs échanges avec lui et je considère qu'il n'est pas dans de bonnes dispositions. Alors vous allez me dire : c'est physique ? C'est la tête ? Évidemment le premier match (contre l'Australie) ne l'a pas aidé. C'est pour cela que j'ai fait un choix différent. »

A lire aussi : CDM 2022 : la Tunisie fait tomber l'équipe de France mais est éliminée de la compétition

Face à l'Australie, Pavard avait complètement délaissé son côté sur l'ouverture du score des Socceroos. Une absence physique et tactique qui n'avait visiblement pas plu du tout à Deschamps. En effet, au match suivant face au Danemark, c'est Jules Koundé, habituellement défenseur central, qui a été titularisé au poste de latéral droit. Il semble donc difficilement imaginable aujourd'hui de voir Pavard retrouver sa place en huitième de finale. Le défenseur du Bayern Munich ne vivra donc pas le même rêve qu'en 2018 et sa fameuse reprise de volée face à l'Argentine.