La première grosse surprise

Cette rencontre entre l'Argentine et l'Arabie Saoudite d'Hervé Renard était particulièrement attendue. Et pour cause, alors que la France montera sur le pont ce mardi soir et que le Brésil fera son entrée en lice ce jeudi, c'est l'Albicéleste de Lionel Scaloni qui devait faire le show pour assumer un statut de favori.

Hervé Renard, le coach de l'Arabie Saoudite (Icon Sport)
Hervé Renard, le coach de l'Arabie Saoudite (Icon Sport)

Car oui, ce mondial sera le dernier d'un certain Lionel Messi. Resplendissant avec le Paris Saint-Germain, la Pulga sera l'une des grandes attractions de cette Coupe du monde. D'ailleurs, c'est lui qui ouvrait le score sur pénalty afin de lancer les siens de la meilleure des façons face à l'Arabie Saoudite (1-0, 10'). Mais ayant plus d'un tour dans leur sac, les joueurs d'Hervé Renard ont trouvé les ressources suffisantes pour inverser la tendance lors du second acte.

La satisfaction d'Hervé Renard

Au sortir des vestiaires, Al-Shehri croisait ainsi parfaitement sa frappe pour égaliser (1-1, 50'). Une véritable surprise après la première période totalement dominée par les Argentins. Et cela ne s'arrêtait nullement en si bon chemin. Cinq minutes plus tard, l'excellent Al-Dawsari crucifiait Martinez d'une frappe enroulée sublime (2-1, 55'). Finalement, le score en restait là et l'Arabie-Saoudite réalisait le premier gros coup durant ce tournoi. Au sortir de ce succès inespéré, ce qui a mis fin à 36 matches de l'Argentine sans revers, Hervé Renard n'a pas caché sa satisfaction au micro de beIN SPORTS.

Pour le diffuseur de cette partie des plus haletantes, Hervé Renard a ainsi dévoilé comment ses joueurs ont su prendre le lead aux meilleurs des moments possibles : "On a une tactique pour ne pas aller trop haut, mais pas trop bas non plus. Ça se joue sur une ou deux positions de hors-jeu en première période. Jouer devant notre défense et attendre, on n’aurait pas pu le faire tout le match. Malheureusement, en première période, nos deux attaquants n’ont pas assez pressé les deux défenseurs centraux et Paredes (...) Puis ils sont allés chercher quelque chose qui fait la différence", a exposé le sélectionneur français, sûr de sa force et de ses joueurs.