C’est surement le coup de boule le plus connu de l’histoire du football. Souvenez-vous, le 9 juillet 2006, la France affrontait l’Italie en finale de Coupe du Monde à Berlin. Alors que Zizou venait d’égaliser sur pénalty dans le temps additionnel (107’), on a pu le voir donner un coup de tête dans le thorax du défenseur italien, Marco Materazzi. Touché lourdement, ce denier s’est effondré sur le sol. Naturellement, s'en est ensuivi un carton rouge et la fin de la carrière de Zinédine Zidane. On connaît tous la triste fin de cette rencontre. En effet, le groupe de Raymond Domenech s’était alors incliné au penalty (5-3).

Au cours d’un entretien accordé à Football Italian TV, l’ancien international italien, Materazzi, est revenu brièvement sur les mots qu’il aurait dits à Zidane avant de recevoir son fameux coup de boule. “Les personnes qui vivent en Amérique connaissent cela avec la NBA, ce qu’on appelle le trash-talk. Mon trash-talking était minime. Il m’a dit qu’il m’offrirait son maillot après le match et j’ai répondu 'Non, je préfère ta sœur” a déclaré l’ex-joueur de l’Inter Milan. Malheureusement pour Zizou, son geste à fait beaucoup de bruit, faisant même oublier à certains que la défaite de la France en final n’était pas dû à une expulsion, mais bien au tir aux buts.

Materazzi s’est déjà expliqué dans un live Instagram

En 2020, Marco Materazzi s’est déjà expliqué sur le coup de tête de Zidane, donnant même quelques détails. “Le coup de tête de Zidane ? Je ne m'y attendais pas à l'époque, explique l'ex-défenseur italien (...). Nous avons eu des contacts dans la surface de réparation. Il a manqué le but dans la première période de la prolongation et Rino (Gattuso) m'a demandé de le marquer. Après le premier contact, je lui ai demandé pardon, il a mal réagi. Au troisième contact, j'ai froncé les sourcils. Il m'a dit : Je te donnerai mon maillot plus tard, j'ai répondu que je préférais sa sœur.” Toutefois, Zidane, lui, a toujours affirmé que le défenseur italien avait également mal parlé de sa mère. Ce que Materazzi défend.