Comment êtes-vous devenu sponsor maillot des Girondins de Bordeaux ?
« Tout simplement, je suis bordelais. La tête de réseau est également à Bordeaux. J'ai joué au football à haut niveau quand j'étais jeune et j'ai toujours été attiré par le football. Tout naturellement, je suis devenu un des sponsors principaux des Girondins de Bordeaux. »
Quel est l'impact du sponsoring des Girondins de Bordeaux sur votre entreprise ?
« Il n'y a aucun impact. C'est un impact au niveau notoriété nationale. L'objectif est de travailler sa notoriété par le biais du football avec les Girondins de Bordeaux. Du rugby également, nous sommes sponsor sur le short des rugbymen de Bordeaux-Bègles qui sont actuellement premiers du Top 14. Mais, aussi, le chef Etchebest qui est une « star » de la télévision et de la cuisine. Avec ces 4 supports, cela me permet de conquérir une notoriété nationale. Une notoriété dans le sport qui ne nous amène pas spécialement du monde. Au contraire de celle du chef Etchebest. Néanmoins, c'est important de travailler sa notoriété pour donner une puissance à la marque et une reconnaissance. Le sponsoring football ou rugby n'amène personne de plus dans les restaurants. »
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Quelle est votre opinion sur la situation sportive des Girondins de Bordeaux ?
« Je ne vis pas très bien la situation des Girondins de Bordeaux. Surtout qu'ils doivent s'extirper de ses dernières places pour sauver leur peau en Ligue 1. C'est vraiment compliqué depuis deux-trois ans. Quand on voit l'effectif, nous en avons un meilleur et plus couteux que Strasbourg par exemple. Strasbourg est 4e au classement et nous, on joue la relégation. En effet, c'est un choix d'entraineur. Nous n'avons pas su choisir le bon entraineur. On espère que celui qui vient d'arriver, David Guion, sera meilleur que ceux d'avant. »
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Avant le rachat du club par Gérard Lopez, quelles étaient vos relations avec King Street et GACP ?
« Je n'ai jamais eu de mauvaises relations. Ils s'occupaient de leur domaine. Les gens avec qui je suis en contact aux Girondins, ce sont les personnes qui s'occupent du domaine sportif. Des gens plus sur le terrain que dans les bureaux. J'ai toujours eu une bonne relation quels que soient les propriétaires. Ce qui m’intéresse le plus, c'est le terrain et les résultats. Sinon, je n'ai jamais eu de mauvais rapports avec personne. »
Les Girondins de Bordeaux peuvent-ils redevenir un grand club ?
« Là-bas, il y a des supporters. Aux Girondins de Bordeaux, il en faudrait un peu plus. »
Marc Vanhove pour Foot11.
« Bien sûr, mais encore faut-il se donner les moyens. Des moyens pas forcément financiers. Je rebondis sur mon exemple de Strasbourg. Là-bas, il y a des supporters. Aux Girondins de Bordeaux, il en faudrait un peu plus. Il faudrait également un entraineur qui nous permette d'aller dans les 5-6 premières places comme Bordeaux a toujours été. J'y crois, mais pour le moment, c'est difficile. Je suis bien obligé de me rendre à l'évidence. »
Bistro Régent n'est plus sur le devant des maillots des pros, est-ce un choix de votre part ?
« C'est un souhait de notre part. On a préféré prendre le short de l'UBB et le dos des Girondins. Nous avons la partie dos des maillots des professionnels féminines et masculins. En revanche, nous avons gardé le devant des maillots pour les équipes de jeunes, la Nationale 3. C'est un accord que nous avons passé avec le club avec cette période un peu compliquée avec la Covid. En effet, nous ne savions pas trop où nous allions. Cela nous permettait également de réguler un petit peu les investissements dans le sponsoring. »
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Nous remercions chaleureusement Marc Vanhove d'avoir répondu à nos questions.