Comme il y a quatre ans, l'équipe de France affrontait l'Australie à l'occasion de son premier match dans la Coupe du monde 2022. Et comme en Russie, les Bleus ont démarré par une victoire. Malgré les incertitudes liées aux absences de taille et à une dernière Ligue des nations manquée, les hommes de Didier Deschamps ont su faire front pour retrouver le chemin du succès. Dès lors, quel bilan dresser de cette première sortie pour l'EdF ?

Une force de frappe retrouvée, et de bonnes surprises

Avec cinq buts inscrits en six matches de Ligue des nations, l'équipe de France n'a pas forcément brillé par son efficacité offensive ces derniers mois. En prime, sans Karim Benzema ni Christopher Nkunku, blessés, les Bleus ne disposaient pas de toutes leurs forces vives au moment de commencer ce Mondial au Qatar. Fort heureusement, l'animation concoctée par Didier Deschamps, estampillée 2018, a porté ses fruits. Olivier Giroud et Kylian Mbappé ont été aussi remuants que productifs. Ousmane Dembélé, toujours aussi précieux à la passe, l'a une fois de plus démontré. Même Adrien Rabiot y est allé de son petit but personnel. De très bon augure avant d'affronter un bloc danois toujours bien organisé et resté imperméable face à la Tunisie.

Le duo Giroud-Mbappé a été brillant pour l'EdF face à l'Australie (Icon Sport)
Le duo Giroud-Mbappé a été brillant pour l'EdF face à l'Australie (Icon Sport)

Outre cette puissance offensive retrouvée, l'EdF a pu se satisfaire de voir un Adrien Rabiot au four et au moulin. Antoine Griezmann, lui, a fait le job dans une position pas forcément évidente. En défense centrale, Dayot Upamecano, souvent décrié lors de ses rares sélections chez les Bleus, a été impérial et visionnaire dans la relance. Malgré l'absence de Raphaël Varane, le joueur du Bayern Munich a excellé et on espère vivement le revoir à ce niveau pour la suite de la compétition. Hélas, tout n'a pas été parfait pour autant.

Un déséquilibre flagrant à vite rectifier pour l'EdF

Après une dizaine de minutes de jeu, l'équipe de France a concédé l'ouverture du score et a perdu Lucas Hernandez pour le rester de cette Coupe du monde. Un double coup dur qui n'a fort heureusement pas impacté outre mesure la prestation globale des Bleus. Le frère de Lucas, Théo Hernandez, a beaucoup apporté aux champions du monde, n'hésitant pas à prendre son couloir gauche. Ce qui contraste fortement avec la prestation de Benjamin Pavard côté droit. L'autre joueur du Bayern aura été fautif sur le but australien et globalement peu inspiré dans ses placements.

L'autre bémol se situe en défense centrale. En effet, Ibrahima Konaté, qui évolue à Liverpool, n'a pas franchement été mis en difficulté lors des duels. En revanche, en termes de relance, il s'est montré plus que perfectible. Au regard du vivier dont dispose Didier Deschamps dans sa liste à ce poste, peut-on s'attendre à du changement dès le prochain match ? Possible. Surtout si Raphaël Varane est de nouveau pleinement opérationnel. Vous l'aurez compris, débuter par une large victoire est toujours appréciable. Mais la copie n'a pas été parfaite et certains ajustements seront nécessaires, pour ne pas dire indispensables, avant d'affronter une nation d'un niveau sensiblement supérieur.