L'arrivée de Robert Lewandowski en Espagne a fait grand bruit. Après huit saisons disputées sous les couleurs du Bayern Munich, le Polonais rejoignait l'été dernier le FC Barcelone. Un choix qui s'est pour le moment avéré payant. Vainqueur de la Liga avec le club catalan, le buteur de 35 ans a également remporté le trophée Pichichi du meilleur réalisateur du championnat (23 buts en 34 matchs). Et pourtant, Lewandowski n'est pas encore repu. " Même si la première saison a été très bonne, je sais qu'on peut faire mieux, en Ligue des champions notamment", déclare-t-il notamment dans un entretien accordé au magazine L'Équipe.
Au cours de cet échange, l'avant-centre est notamment revenu sur son arrivé à Barcelone et sur son acclimatation à un nouveau club. "Changer de mode de vie, de pays, de langue, rencontrer de nouvelles personnes... J'ai toujours rêvé de jouer en Espagne et c'était le bon moment. À mon âge, j'avais la conviction qu'il fallait faire ce pas vers l'avant. Au Bayern, j'ai accompli tout ce que je voulais accomplir. J'ai battu des records, j'ai beaucoup gagné. J'y étais heureux mais je ne veux pas faire de surplace. C'était le moment venu, au fond de moi je l'ai senti", justifie-t-il ainsi sur son choix de rejoindre les Blaugranas.
Lewandowski : "Avec les jeunes, on s'est vite compris"
Qui dit nouveau club, dit nouveau mode de vie. Et Robert Lewandowski a rapidement compris qu'il lui appartenait de s'adapter à celui-ci. "Au Bayern, lors de ma première année , je n'avais pas les connexions que j'ai eues par la suite, avec Thomas Müller et d'autres. Ce n'est pas automatique. Il faut du temps pour comprendre les mouvements de chacun, ce qu'untel voit ou non, ce qu'il a la capacité de faire ou non. On a un potentiel énorme à Barcelone. Et ils vont savoir exactement où je vais faire l'appel, quand...", explique-t-il ainsi.
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Selon lui, il a rôle à jouer auprès des jeunes : "Ce n'est pas seulement le fait d'être exemplaire à l'entraînement. Mais pour la première saison ici, il ne fallait pas que je sois sans cesse une priorité. En tant qu'attaquant de pointe, on doit parfois penser seulement à nous, mais là, ce n'est pas ce dont nous avions besoin. Et avec les jeunes, on s'est vite compris. Ils ne parlent pas anglais, et j'ai senti que je devais rapidement améliorer mon espagnol. Malgré ça, nous avons réussi à bien nous trouver sur le terrain dès le début de la saison, via un autre langage, qui est juste celui du football." À l'aube d'un nouvel exercice, il nous tarde forcément de voir jusqu'où cette connexion peut mener le FC Barcelone.