C'est un match qui continue encore à faire couler de l'encre. Le 13 septembre dernier, le PSG s'inclinait à domicile face à l'Olympique de Marseille. Au-delà de la dimension sportive, de nombreux échauffourées entre joueurs ont émaillé la rencontre. Alors que les sanctions sont désormais connues, le bilan ne plaît pas à tout le monde. Thomas Tuchel l'a fait savoir.

Thomas Tuchel surpris des sanctions

L'entraîneur allemand du PSG explique qu'il ne comprend pas la "grande différence" de traitement entre les deux équipes pour les sanctions infligées par la LFP. Angel Di Maria a ainsi été suspendu de quatre matchs pour avoir craché en direction d'Alvaro Gonzalez. Une sanction qui semble justifiée pour le coach qui parle de "réaction qu'on n'aime pas", relaie Le Figaro.

Mais, il s'agit bien de la seule situation qui trouve grâce aux yeux de Thomas Tuchel. Il regrette ainsi que ses joueurs aient écopé d'un total de 14 matchs de suspension contre seulement 4 pour ceux de l'Olympique de Marseille. Dans le détail, Layvin Kurzawa a ainsi reçu six matchs de suspension, Neymar et Leandro Paredes deux chacuns. En face, Jordan Amavi a reçu trois matchs de suspension et Dario Benedetto doit purger une rencontre de suspension.

Le cas Álvaro González

Si Thomas Tuchel regrette l'impression que "nous sommes les seuls responsables de la situation" alors que les "deux camps ont des torts partagés", il est aussi important de noter que le dossier n'est pas complètement fini. En effet, la commission de discipline de la LFP a ouvert une instruction concernant les injures racistes supposées d'Álvaro González contre Neymar. Le joueur marseillais pourrait recevoir une sanction allant jusqu'à 10 mois de suspension.

Par ailleurs, Neymar est lui aussi accusé d'injures racistes contre Hiroki Sakai, le joueur japonais de l'OM et d'injures homophobes contre Álvaro González. De quoi continuer à alimenter les débats dans les prochaines semaines.