La saison du Paris Saint-Germain est assurément délicate. Entre l'arrivée de Christophe Galtier au poste d'entraineur principal pour remplacer Mauricio Pochettino et le coup d'envoi de la Coupe du monde, les Rouge et Bleu terrassaient tout sur leur passage. Toutes compétitions confondues, c'était 22 matchs disputés, 18 victoires et 4 nuls pour 59 buts inscrits et 19 encaissés. Un véritable rouleau-compresseur en somme. Mais depuis le retour du Qatar, le club de la capitale n'affiche plus du tout le même visage. Défaits 7 fois depuis la reprise des championnats le 28 décembre dernier, éliminés en Coupe de France par l'Olympique de Marseille, en Ligue des champions par le Bayern, les Parisiens voient rouge. Et malgré une avance de six points en championnat, le titre n'est pas encore gagné. Et si les joueurs sont largement visés, Christophe Galtier en prend aussi pour son grade. Au point de voir son avenir à Paris être toujours plus bancale.

Christophe Galtier restera si aucun entraineur de donne son aval

Alors que le Paris Saint-Germain s'apprête à jouer un match important face à l'Olympique Lyonnais de Laurent Blanc, l'heure n'est pas encore à la recherche d'un nouvel entraineur. A en croire les indiscrétions de L'Equipe, le Qatar n'aurait pas encore la tête à lui trouver un successeur. Ce qui les importe le plus actuellement, c'est surtout le rachat de Manchester United. Résultat, Luis Campos et Christophe Galtier préparent déjà leur deuxième saison à Paris. Selon le quotidien sportif français, l'actuel entraineur du PSG ne se voit pas ailleurs la saison prochaine. "Oui, je me sens toujours légitime à être l'entraîneur du PSG. Je prépare, je le répète, avec Luis Campos et mon président, la saison prochaine", a-t-il déclaré en conférence de presse ce vendredi.

Christophe Galtier en conférence de presse (Icon Sport)
Christophe Galtier en conférence de presse (Icon Sport)

Il faut donc comprendre avec tout cela que Christophe Galtier finira la saison à Paris. Le board parisien ne veut pas se précipiter et ne veut changer d'entraineur que si le candidat donne son aval. En gros, "ils ne changeront pas pour changer", précise le journal L'Equipe.