Christophe Galtier retrouvait les terrains avec le Paris Saint-Germain depuis les révélations faites à son égard, sur ses supposés propos racistes tenus lorsqu'il était l'entraîneur de l'OGC Nice. Avant la rencontre face au RC Lens, décisif ou presque dans la course au titre, le coach du PSG s'est exprimé au micro de Canal +.

Galtier, priorité au foot

Christophe Galtier s'est déjà défendu en conférence de presse avant le match face à Lens. Choqué, touché, le coach parisien en a remis une couche à quelques minutes du coup d'envoi d'une rencontre très importante pour Paris. Le visage fermé, le Français a expliqué comment il a géré cette situation pour préparer un match de cette envergure.

"Oui le foot est prioritaire, c'est une passion. Je suis plongé, depuis quelques jours, à fond dans le travail, je me suis réfugié dans le travail avec mes joueurs. On a bien travaillé, les joueurs ont été très bien tout au long de la semaine. C'est un match important, pas déterminant mais un tournant important pour les deux équipes."

Christophe Galtier, au micro de Canal +

Un avenir déjà scellé

Christophe Galtier a d'ores et déjà reçu le soutien de nombreux acteurs du football. Plusieurs entraîneurs comme Franck Haise, qu'il retrouve au Parc, ou encore Antoine Kombouaré et Bruno Genesio ont pris la défense de l'entraîneur du PSG. D'anciens joueurs comme Mevlut Erding, José Fonte ou Burak Yilmaz ont aussi été surpris des révélations faites sur Galtier.

Christophe Galtier, l'entraîneur du Paris Saint-Germain. (Icon Sport)
Christophe Galtier, l'entraîneur du Paris Saint-Germain. (Icon Sport)

Le PSG, de son côté, a également apporté son soutien à son entraîneur, qui s'est donc réfugié dans le travail pour préparer ce qui sera l'un de ses derniers matches à la tête du Paris Saint-Germain. Toute polémique mise de côté, la direction parisienne ne devrait pas conserver le natif de Marseille au terme de la saison. La défaite en Coupe de France contre l'Olympique de Marseille et l'élimination en huitième de finale de Ligue des champions contre le Bayern Munich semblaient déjà fatales au coach parisien.