PSG : Galtier peste contre "des placements non respectés" avant d'affronter la Juve

Le Paris Saint-Germain affronte la Juventus pour son ultime match du groupe H de Ligue des champions. En jeu, la première place, à distance avec Benfica. En conférence de presse, Christophe Galtier et Sergio Ramos étaient attendus pour passer en revue l'actualité du PSG et évoquer le choc à venir.

"Rien d'alarmant pour Kimpembe"

Christophe Galtier a d'abord été interrogé sur ce grand objectif qui est de remporter la Ligue des champions. Le coach parisien estime que le PSG n'est plus très loin de remporter le trophée le plus convoité. "Il y a beaucoup d'attente autour du PSG. Ce qui est normal au vu de notre effectif de classe mondiale. Malheureusement, le club n'a pas pu remporter ce trophée. Parfois, les matches sont irrationnels, je pense qu'il est tout proche de gagner un trophée, on espère que ça sera cette année. Il y a quelques années auparavant, le club n'était pas loin. Le club essaye de mettre tout en œuvre pour qu'on puisse un jour remporter ce trophée".

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Par ailleurs, l'entraîneur parisien a donné des nouvelles de Presnel Kimpembe, absent du groupe après avoir joué deux matches consécutifs depuis son retour de blessure. Mais Galtier se veut rassurant.

"Presnel était revenu dans le groupe et a pu jouer les deux derniers matches. Tout allait bien, mais aujourd'hui, on lui a marché sur son tendon, et la douleur était trop importante pour qu'il puisse participer à la rencontre, mais il n'y a rien d'alarmant".

Christophe Galtier en conférence de presse

Galtier évoque les problèmes sur coups de pieds arrêtés

L'ancien entraîneur du Gym et du LOSC a aussi dû s'expliquer sur les problèmes rencontrés par les Parisiens ces dernières semaines sur coups de pieds arrêtés, lesquels pourraient être coûteux contre une équipe comme la Juventus, particulièrement à l'aise dans cet exercice. "Ce constat sur les coups de pieds arrêtés on l'a fait, et j'étais très agacé après les deux derniers matches. Il y a des placements qui ne sont pas respectés. Mais c'est aussi une question d'état d'esprit, de sacrifices. Ça dénote un manque d'investissement" a précisé Galtier, qui a également mis l'accent sur l'importance du match face à la Juve, pour aller chercher la première place du groupe.

"La qualification était un objectif obligatoire au PSG. Et après, il vaut mieux finir premier, nous avons cette ambition et cet objectif sportif. On est concentrés pour cela. Certains peuvent penser que ce sera un match moins accroché, mais ça ne sera pas le cas. Nous avons le devoir de finir premiers pour avoir un tirage clément. Évidemment, on est très déterminés et motivés pour obtenir cette première place."

Christophe Galtier devant la presse

Ramos encense Messi et n'oublie pas le Mondial

Présent devant la presse, Sergio Ramos a lui aussi répondu aux questions des journalistes, qui ont tout de suite mis les pieds dans le plat concernant la Coupe du monde à venir. Si l'Espagnol est dans la pré-liste de Luis Enrique, sa présence au Qatar n'est que très peu probable. Pour autant, le défenseur central parisien se laisse le droit de rêver. "Demain il y a un match important. Je me sens bien et je suis disponible pour la sélection. Le Mondial est un rêve mais je dois continuer à travailler pour avoir la chance de pouvoir rejouer une Coupe du monde. Mais cela ne dépend pas de moi".

Ramos est aussi revenu sur son entente avec ses coéquipiers, et notamment Leo Messi, qu'il préfère largement avoir dans son équipe qu'en tant que rival. "Ma relation avec Messi ? Nous sommes des joueurs avec les mêmes objectifs, gagner avec le PSG et le faire grandir. Ma relation avec lui est magnifique, et sur le terrain ça se voit", a expliqué l'Espagnol.

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Enfin, le défenseur central du PSG a affirmé que la saison dernière était derrière lui et oubliée, lui qui avait enchainé les blessures. Désormais bien intégré, le Sévillan est même devenu le talisman du club français. Interrogé d'un point de vue tactique, Ramos confirme qu'il préfère jouer à quatre derrière, mais reste ouvert à toutes les possibilités. "Jouer à 3 ou 4 ne dépend pas de nous, c'est l'entraîneur qui prend la décision. Les grandes équipes doivent s'adapter à tout. Mais me concernant, je préfère jouer à 4 parce que j'ai plus de liberté. Ma prolongation ? Je ne pense qu'à jouer, je suis reconnaissant envers le PSG pour m'avoir fait confiance, et j'espère lui rendre avec des victoires et des trophées."