Galtier dénonce "une crise de suffisance" au PSG

Battu du côté de Lens puis à Rennes en ce début d'année 2023, le Paris Saint-Germain était attendu au tournant hier dimanche, au Parc des Princes, face à une équipe en forme, le Stade de Reims. Comme au match aller, le PSG a été tenu en échec. Comme à Delaune, les Parisiens ont été réduits à dix. Cette fois, c'est Marco Verratti, une grosse dizaine de minutes après son entrée en jeu, qui a vu rouge. Après le coup de sifflet, Christophe Galtier, le coach parisien, ne pouvait cacher sa grande déception : "On n'a pas été au niveau (en première période, NDLR). (...) On n'a rien proposé d'intéressant."

Neymar avait permis au PSG de prendre l'avantage. En vain. (Icon Sport)
Neymar avait permis au PSG de prendre l'avantage. En vain. (Icon Sport)

Le natif de Marseille a précisé le fond de sa pensée. "Inquiet non, déçu oui." Une crise de confiance, je ne le pense pas. Peut-être une crise de suffisance, a-t-il indiqué. Tout en certifiant qu'"il y aura des décisions à prendre". "Des décisions pour récréer de la concurrence. On est tombés dans une zone de confort. Il va falloir se secouer", a ajouté l'ex-entraîneur de Lille. Avant d'aborder la fin du mercato hivernal : "Le club travaille sur la venue d'au moins un joueur. (...) On souhaite un renfort."

"On doit savoir souffrir ensemble", peste Danilo

Au micro de Prime Video, Neymar Junior, le buteur parisien du soir, semblait moins pessimiste malgré ce nul frustrant. "L'équipe a bien joué. On pensait avoir fait le plus dur. On a même pas mal joué à certains moments", a ainsi analysé le Brésilien. Tout en précisant que sa cheville allait "bien", histoire de rassurer l'ensemble des supporters parisiens. Du côté de Carlos Soler, l'une des recrues estivales du PSG, on évoque "un match très difficile. On voulait gagner et remettre de la distance avec nos rivaux au championnat."

Enfin, le Portugais Danilo Pereira a plutôt bien résumé la prestation et l'état d'esprit de son équipe : "On est déçu. On doit avoir un état d’état d’esprit différent et travailler davantage. On doit savoir souffrir ensemble." Il faut dire qu'avec le calendrier démentiel qui attend le PSG sur le mois de février, on attend autre chose du champion de France en titre. C'est peu de l'écrire. Pour rappel, les Parisiens vont bientôt aborder leur huitième de finale de Ligue des champions face au grand Bayern Munich. Ils devront aussi se mesurer à l'Olympique de Marseille à deux reprises (Ligue 1 et Coupe de France). Mais aussi à l'AS Monaco ou encore Lille. Autant dire qu'il s'agira de retrouver la bonne carburation au plus vite.