Une rencontre à Naples avec Longoria
Avant sa venue du côté de la Canebière, Arkadiusz Milik est passé par l’étape Pablo Longoria. L'attaquant polonais, surpris, rencontre ce jeune directeur sportif, qui croit immédiatement en lui.
" La première fois que j’ai rencontré Pablo Longoria, c’était à Naples, on a parlé football. Il m’a impressionné parce qu’il est vraiment jeune et on ne s’attend pas à rencontrer un directeur sportif - parce qu’à l’époque, c'était le rôle qu’il avait au club - aussi jeune et s’y connaissant autant en football. On s’attend plutôt à une personne de 40 ou 50 ans avec une grosse expérience dans le domaine. On avait parlé de ce qu’il pensait de moi, de comment il voyait le football. Maintenant, il est le président du club et je suis très heureux pour lui. (…) J'ai vu qu’il avait récemment dit du bien de moi dans la presse, Pablo Longoria croit beaucoup en moi, je veux tout donner sur le terrain pour lui rendre sa confiance. C’est une personne très importante pour moi. "
Akadiusz Milik au Onze Mondial
Milik l'avoue, le Vélodrome est un stade incroyable
"L’Orange Vélodrome est un stade incroyable. Contre Paris, il y avait la plus belle atmosphère, un truc indescriptible, je n’avais jamais vu un stade comme ça de toute ma vie ! C’était quelque chose de fou", a raconté le joueur de l'OM, impressionné par l'antre marseillais. L'attaquant polonais évoque également sa relation avec les supporters marseillais.
"J’ai une très bonne relation avec les supporters. Je pense que la relation pourrait être meilleure si je parlais français. Pour être plus proche d’eux, il faut que je parle français. C’est une langue très difficile à apprendre pour moi, j’essaye, mais ce n’est vraiment pas simple ! Je sais que si je parlais la même langue, ça m’aiderait à être plus proche d’eux."
Arkadiusz Milik au Onze Mondial
Mais Milik se doute aussi que parler le même langage ne suffit pas. Les résultats sont très importants pour les fans de l'Olympique de Marseille. " À la fin, ce qui va le plus m’aider, ce sont mes performances sur le terrain. Si je parle français, mais que je joue comme une merde, ils ne vont jamais m’aimer (rires). "