Clauss a vécu « les montagnes russes » depuis son arrivée à l’OM

L’été dernier, Jonathan Clauss a quitté Lens pour signer à l’OM. Le piston droit a donc découvert un nouvel environnement, et a notamment disputé ses premiers matchs de Ligue des champions. Quelques mois plus tard, il a accordé une longue interview à FootMercato. Et il est particulièrement revenu sur son adaptation à son nouveau club.

Clauss a vécu un très gros changement lorsqu'il est passé de Lens à l'OM l'été dernier (Icon Sport)
Clauss a vécu un très gros changement lorsqu'il est passé de Lens à l'OM l'été dernier (Icon Sport)

Clauss a avoué avoir eu quelques difficultés à s’habituer aux exigences de son nouveau club. Durant la première partie de saison, l’ancien Lensois a découvert le fait d’enchaîner les matchs, avec ceux du week-end en Ligue 1 et ceux de la semaine en Ligues des champions. Et il affirme que cela n’a pas toujours été facile à gérer psychologiquement :

« Il y a parfois des moments de nervosité. Certains moments où j’avais envie de péter les plombs, parfois j’étais super heureux. Tout est disproportionné et le temps est raccourci. Je passais du lundi où j’étais hyper content, au mardi où j’étais au fond du gouffre. C’est dingue à vivre. Ce n’est pas évident. Pour moi, ça va encore puisque je sais comment je fonctionne, mais c’est difficile pour l’entourage. Quand je rentrais, ma copine me demandait comment si ça allait et je répondais "non". Et parfois, après un entraînement : "oh, je suis trop content". C’était les montagnes russes. »

Le Français a dû apprendre à « souffrir psychologiquement »

Clauss a donc connu un vrai changement dans sa carrière en découvrant un tel rythme. Et l’ancien Lensois a ensuite poursuivi sur l’importance d’apprendre à faire retomber la pression après un match. Selon le joueur de 30 ans, il n’est pas évident de savoir le faire lorsque l’on enchaîne les rencontres :

« La surcharge émotionnelle est importante et je pense qu’on n’en parle pas assez. La souffrance physique, je la connais, ça ne me dérange pas de souffrir physiquement. J’ai appris à aimer courir, j’ai appris à aimer défendre. J’ai tout appris. Mais souffrir psychologiquement… Avant je jouais une fois par semaine, donc j’avais le temps de lisser cela. Là, tu souffres le dimanche soir et le lundi tu dois être calme. »

Dans la même interview, Clauss a évoqué de nombreux autres sujets. Dont son ancien entraîneur du côté de Lens, Franck Haise. Et ce dernier lui a fait très forte impression lorsque les deux hommes se sont côtoyés. L’international français n’a ainsi pas hésité à l’appeler son « deuxième père ». Un très bel hommage pour celui qui l’a fait exploser avec les Sang et Or.