Youcef Atal pouvait s'attendre à une grosse sanction de la part de la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP), après avoir relayé une vidéo dans laquelle son auteur demande "un jour noir pour les juifs", en réaction du conflit israélo-palestinien. Et finalement, tel a été le cas. L'international algérien a écopé d'une longue suspension.

Youcef Atal suspendu sept matches

La Commission de discipline a rendu son verdict ce mercredi soir, et ne s'est pas vraiment montrée clémente. Youcef Atal a écopé d'une sanction de sept matches de suspension, laquelle prend effet le 31 octobre prochain. "Après saisine du Conseil National de l’Éthique de la FFF, la Commission de Discipline de la LFP prononce la sanction suivante : sept matchs de suspension ferme" peut-on lire sur le communiqué des décisions rendues le 25 octobre 2023.

Cela signifie donc que Youcef Atal aurait pu jouer ce vendredi sur la pelouse de Clermont, mais manquera quoi qu'il arrive les sept prochaines rencontres du Gym en Ligue 1. Ainsi, l'Algérien ne pourra pas affronter le Stade Rennais, Montpellier, Toulouse, Nantes, Reims, Le Havre puis le RC Lens. En somme, il ne devrait plus rejouer en 2023. Sa suspension prendra fin après le choc face aux Sang et Or, programmé le 20 décembre.

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Atal a été suspendu par Nice (Icon Sport)

Déjà sanctionné par Nice

Cette affaire avait fait énormément de bruit lorsque Youcef Atal, sur ses réseaux sociaux, avait relayé une vidéo appelant à un massacre des juifs. Une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme" a alors été ouverte. Dans le même temps, l'OGC Nice avait décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre son latéral droit. Visé par le maire de Nice, Christian Estrosi, Atal s'était excusé. "J’ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n’était pas mon intention, et je m’excuse, avait expliqué le défenseur de l'OGC Nice sur les réseaux sociaux. Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté : je condamne fermement toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement" pouvait-on lire. Mais ces excuses n'auront pas suffi.