Cela fait un peu plus d’un mois qu’André Villas-Boas n’est plus l'entraîneur de l’Olympique de Marseille, mais des révélations continuent de sortir à son sujet. C'était un secret de Polichinelle : le technicien portugais se montrait particulièrement irrité par la condition physique de Dimitri Payet lors de la première moitié de saison. Au point de lui imposer une sorte d'ultimatum...
Les kilos en trop de Payet
Samedi 10 avril, l’Olympique de Marseille a concédé un match nul spectaculaire contre Montpellier (3-3). Passeur décisif sur le troisième but marseillais, Dimitri Payet s'est encore montré important pour son club. Il en est ainsi à 3 passes décisives sur ses deux derniers matchs.
Pourtant, il y a encore quelques mois, l'international français semblait plongé dans un marasme inextricable. En surpoids apparent, le Réunionnais courait après sa forme physique, qui ne semblait jamais devoir revenir.
Furieux de ne pas pouvoir compter sur son leader d'attaque, André Villas-Boas a d'abord défendu son milieu offensif contre toutes les critiques. Puis l'entraîneur portugais a fini par perdre patience, au point de mettre un gros coup de pression à son joueur. C'est en tout cas ce qu'affirme Florent Germain, journaliste à RMC :
"Dimitri n’avait pas sept kilos à perdre mais au moins deux ou trois, ceux qui font la différence au haut niveau. Maintenant, il s’est affûté. Et ça ne date pas uniquement de Sampaoli car il y a eu une petite prise de bec avec Villas-Boas à ce sujet en janvier. Il ne lui avait pas mis un ultimatum, mais pas loin. Villas-Boas lui avait clairement fait comprendre qu’il resterait sur le banc s’il n’était pas au point physiquement. Donc il s’est un peu bougé au début de l’année civile."
Florent Germain, journaliste à RMC
Avec Sampaoli, pas de surpoids permis
Et manifestement, Dimitri Payet a pris la menace au sérieux. Au vu de la rigueur et de l’intensité maximales demandées par Jorge Sampaoli, le nouvel entraîneur, l'international français a été bien inspiré de se remettre à niveau physiquement juste avant l'arrivée de l'Argentin aux commandes. Car le bouillant technicien ne serait certainement pas contenté de menaces, lui, contrairement à Villas-Boas. Il aurait peut-être lui-même traîné Payet par la peau du cou jusqu'à un centre de remise en forme...