Et si ? Et si le Paris Saint-Germain quittait réellement le Parc des Princes ? La rumeur lancée il y a quelques mois prend de plus en plus d’ampleur ces derniers temps, et les informations dévoilées par L’Équipe ce vendredi ne vont rien arranger. Si l’on en croit le quotidien sportif, les dirigeants du PSG se préparent à répondre à l’appel d’offres de l’État, pour prendre en main l’antre qui a vu l’Équipe de France remporter sa première étoile, en 1998.

Vers un adieu du PSG au Parc des Princes ?

Anne Hidalgo, la Marie de Paris, en discussion avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. (Iconsport)
Anne Hidalgo, la Marie de Paris, en discussion avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. (Iconsport)

C’est de notoriété publique que le club de la capitale souhaite rénover son terrain de jeux pour, non seulement augmenter sa capacité, mais aussi, et peut-être surtout, générer davantage de revenus. Des contacts ont déjà été pris entre l’actuel propriétaire du Parc des Princes, qui n’est autre que la ville de Paris, et les décideurs des décuples champions de France. À ce jour, le dialogue est rompu. Anne Hidalgo est formelle, elle ne souhaite pas céder "le Parc" aux propriétaires qataris du PSG. Toujours selon L’Équipe, la priorité des leaders de Ligue 1 est de poursuivre leur histoire du côté de la Porte de Saint-Cloud, sans toutefois se fermer aucune porte.

Paris passe aux choses sérieuses

Une dernière hypothèse s’offre aux têtes pensantes franciliennes : construire un nouveau stade. Simple coup de bluff pour mettre la pression sur la Marie de Paris Anne Hidalgo ou vraie prise d’informations ? Difficile à savoir. Mais toujours est-il que le Paris Saint-Germain a mandaté la société Legends pour mener une étude de marché sur ces trois possibilités. Le Stade de France changera de propriétaire à la fin de la concession actuelle, en juillet 2025. Pour l’acquérir, le PSG devrait avoir à débourser aux alentours des 600 millions d’euros. Vu les montants, la réflexion se pose et c’est normal que Nasser Al-Khelaïfi et consort n’excluent aucune issue de secours.