C'est un véritable coup dur pour l'Olympique de Marseille. En déplacement sur la pelouse du Panathinaïkós ce mercredi (20h) dans le cadre du troisième tour préliminaire de Ligue des champions, le club olympien ne pourra pas compter sur son 12ᵉ homme. En effet, l'OM aurait déjà, selon L'Équipe, communiqué à ses groupes la décision de l'UEFA d'interdire leur déplacement, pour des raisons de sécurité publique.
Comme "contrepartie", les supporters grecs ne seront eux aussi pas autorisés à se déplacer au Stade Vélodrome à l'occasion du match retour, le 15 août prochain (20h). Selon le média médiaGazzetta.gr, l'instance dirigeante du football européenne justifierait son choix par les liens étroits existant entre des ultras marseillais et leurs pairs de l'AEK Athènes, grand rival du "Pana". Une décision qu'ont déploré les leaders des différents groupes de supporters de l'Olympique de Marseille à l'occasion d'une réunion tenue ce mardi soir.
L'OM dans le viseur de l'UEFA
Si l'OM est une nouvelle fois sujet à de telles restrictions, c'est certainement au vu du passé récent de ses supporters. Au cours des deux dernières saisons, de multiples incidents ont ainsi émaillé la cité phocéenne lors des réceptions de Galatasaray, du PAOK Salonique, du Feyenoord Rotterdam ou encore de l'Eintracht Francfort.
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D'ailleurs, le club marseillais en avait fait les frais à l'occasion de la dernière phase de poules de Ligue des Champions. La saison passée, l'OM avait reçu les Portugais du Sporting Lisbonne dans un stade à huis-clos, tandis que le match face à Tottenham s'était disputé dans un Stade Vélodrome amputé de nombreux de ses supporters en raison d'un huis-clos partiel (50.768 spectateurs). Si l'état-major n'a pas encore officiellement communiqué sur la décision de l'UEFA, cela pourrait bien ne plus tarder.