Pour la première fois depuis le 11 novembre 2021, l'équipe nationale de Russie a accueilli une rencontre sur son sol. Ce dimanche, pour le compte d'un match amical, elle a fait la réception de l'Irak. Elle n'a pas raté l'événement avec une victoire 2-0 à la clé. Dans une Gazprom Arena modérément remplie (24 000 spectateurs sur une capacité de 68 000), la Sbornaïa a fait la différence peu de temps avant l'heure de jeu. Anton Miranchuk a ouvert le score à la 50e. Son coéquipier du Lokomotiv Moscou, Sergey Pinyaev, l'a imité huit minutes plus tard.
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La Russie toujours écartée par les instances
Depuis l'invasion de l'Ukraine, le football russe subit d'importantes restrictions. Très rapidement après le début du conflit, la FIFA et l'UEFA avaient décidé de sévir. Alors que le pays devait jouer sa qualification pour la Coupe du monde lors des barrages, il fut tout simplement exclu. Cette décision avait alors profité à la Pologne, qui avait ensuite su disposer de la Suède pour rallier le Qatar. Non autorisée à jouer les qualifications pour le prochain Euro, la sélection entraînée par Valeri Karpine est encore aujourd'hui limitée à des matchs amicaux. Avant l'Irak, elle en a joué quatre autres, contre le Kirghizstan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et l'Iran.
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Au niveau des clubs, les pensionnaires de la Première Ligue russe doivent se limiter aux matchs de championnat. Depuis février dernier, ils n'ont plus la possibilité de participer aux différentes coupes d'Europe. Au moment où le couperet est tombé, le Spartak Moscou, alors toujours en course en C3, avait été éliminé sans même pouvoir jouer face au RB Leipzig. Par ailleurs, ces sanctions ont aussi touché les féminines et plus globalement d'autres sports.