C'est un communiqué sanglant qu'a publié le club d'Annecy sur ses réseaux. Et dans les faits, leur frustration est légitime. Défait face au Paris FC lors de la dernière journée du championnat de France de Ligue 2, Annecy avait besoin d'une défaite de Rodez pour espérer se maintenir. Toutefois, les incidents qui ont eu lieu au Matmut Atlantique entre les Ruthénois et les Bordelais ont pendant plus d'une dizaine de jours suspendu le temps. Mais après délibération, la LFP a décidé d'imposer une défaite sur tapis vert aux Girondins de Bordeaux et, par conséquent, une victoire de Rodez. Ainsi, Annecy se voit, par découlement, relégué en troisième division. Une décision qui ne passe pas chez les Hauts-Savoyards.

Le communiqué d'Annecy

"Préalablement à l’énonciation des mesures prises par le FC ANNECY, le Club tient à remercier les membres de la communauté du Football (supporters, sympathisants, joueurs, anciens joueurs, présidents de clubs, consultants, journalistes, acteurs politiques, etc.) qui ont repris, chacun avec leurs mots, les termes de « victime », d’« injustice » et d’ « équité sportive » à son égard. Il est en effet très rare dans le monde du Football qu’une telle unanimité soit constatée. Nous devons poursuivre ensemble ce combat car les agissements lors du match @girondins@OfficielRAF sont contraires aux valeurs du football que notre Club, avec le soutien de ses actionnaires et sponsors, veut véhiculer.

Cependant, comment accepter la descente sportive d’un Club de Football, sous statut professionnel ou amateur, après un match arrêté à la 23ème minute qui ne le concerne pas et pendant lequel au regard des images, le joueur de RODEZ AF, Lucas BUADES simule une agression violente entrainant la fin définitive du match et assurant alors le maintien de son club avec l’appui de ses dirigeants ?

Face à tous ces évènements, le FC ANNECY a d’ores et déjà missionné son Conseil pour saisir les commissions de la Ligue de Football Professionnel (Commission des Compétitions, Commission Juridique), puis la Commission Supérieure d’Appel de la Fédération Française de Football et le CNOSF, et enfin, le Procureur de la République de Bordeaux à l’encontre du dirigeant du RODEZ AF, du joueur Lucas BUADES et du club du RODEZ AF pour corruption sportive active et passive. Leurs déclarations mensongères et incohérentes, à l’appui des images fort révélatrices, certifiées par les éléments et rapports d’experts dans le dossier, l’établissent aisément."