Ce dimanche 21 novembre fera date. Pour la sixième fois de la saison, des incidents en tribunes ont provoqué l'interruption d'un match en Ligue 1. Et un point de non-retour a encore été franchi. A la troisième minute de ce choc entre l'OL et l'OM, Dimitri Payet a été atteint en pleine tête par une bouteille jetée des tribunes. L'arbitre a alors décidé d'interrompre le match, renvoyant les deux équipes aux vestiaires.
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Et pourtant, le speaker avait annoncé la reprise du match OL-OM...
Les dirigeants des deux équipes se sont alors réunis pour une cellule de crise. Selon Prime Vidéo, l'arbitre Ruddy Buquet s'est opposé à la reprise du match. Les Marseillais refusaient également de reprendre, alors que Dimitri Payet était toujours bouleversé par l'agression subie. Mais l'individu auteur du jet de bouteille a été rapidement repéré et exfiltré du stade. Le speaker a alors annoncé la reprise du match après une heure d'interruption.
M. Buquet décide l'arrêt définitif du match, Aulas dénonce "la réaction extrêmement vive" des Marseillais
Mais alors que les joueurs lyonnais ont regagné la pelouse et ont repris leur échauffement, les Marseillais ne les ont pas suivis. Mattéo Guendouzi aurait hurlé "c'est inadmissible !" dans le couloir. Álvaro González, furieux après la décision de reprendre, a violemment frappé dans une porte battante.
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Et finalement, l'arbitre a décidé de ne pas reprendre ce match, comme l'a annoncé le speaker à 22h43. "La sécurité des joueurs ne pourra pas être assurée" est la raison invoquée par Ruddy Buquet, selon les mots du speaker. Voici la version de Jean-Michel Aulas, le président de l'OL : "il y a eu une réaction extrêmement violente de Marseille à l'annonce de M. Buquet de reprendre le match. Il y a eu un tel mouvement de réaction que M. Buquet a demandé à revoir le préfet et a inversé sa décision." Surréaliste...