Dans l'œil du cyclone depuis plusieurs mois, lui qui était accusé de "discrimination à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée" et "harcèlement moral", Christophe Galtier est fixé sur son sort. Le tribunal correctionnel de Nice a prononcé son verdict ce jeudi en début d'après-midi.

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Christophe Galtier, à son arrivée au Palais de Justice de Nice. (IconSport)

Les réquisitions du procureur de la République

Pour rappel, les faits reprochés à l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain remontent à son passage sur le banc de l'OGC Nice (2021 - 2022). Au cours du procès, le double champion de France a vu le procureur azuréen requérir une peine de "12 mois d'emprisonnement", "45 000 € d'amende" et "une inéligibilité à une élection pendant une période de trois ans". Plusieurs personnalités du milieu s'étaient alors manifestés pour apporter leur soutien à "Galette", qu'il s'agisse d'anciens joueurs ou partenaires. L'un d'eux, Andy Delort, l'a fait publiquement au micro de RMC Sport. C'est, en partie, avec ces témoignages que la défense de l'accusé a demandé la relaxe.

Christophe Galtier relaxé

Et elle l'a obtenu. La décision a été rendue et l'actuel homme de banc d'Al-Duhail a été blanchi. "Aucune des deux infractions n'est caractérisée", estime la justice niçoise, comme relayé par L'Équipe. Auprès de l'AFP, Maître Olivier Martin s'est félicité de l'issue du procès. "Aujourd'hui, c'est une réhabilitation totale pour lui", précise l'avocat. "C'est aussi une satisfaction pour la défense car nous avons pu déconstruire les infractions injustement poursuivies par le parquet. Nous avons pu démontrer la manipulation qui avait été opérée et l'instrumentalisation faite de certains propos, avec le but avoué de nuire à l'homme et à sa réputation professionnelle", a-t-il commenté.

Désormais, cette affaire devrait se poursuivre mais dans le sens inverse. Nul doute que Christophe Galtier cherchera à se racheter aux yeux de l'opinion publique en contre-attaquant, lui qui a déjà porté plainte pour diffamation.