Kita a passé plusieurs heures en garde à vue

Nantes a passé une saison compliquée. Les Canaris sont parvenus à se hisser jusqu’en finale de la Coupe de France, mais ont été humiliés par Toulouse (5-1). Et ils ont joué leur maintien jusqu’à la dernière journée. Ils sont toutefois parvenus à se sauver. Le président du club, Waldemar Kita, a donc pu respirer. Mais il doit maintenant faire face à des accusations pour lesquelles il a passé plusieurs heures en garde à vue.

Ouest France affirme que le président nantais était convoqué dans les locaux de la police judiciaire ce mercredi 28 juin. Il est soupçonné d’avoir été impliqué dans des transferts illégaux, pour lesquels certains agents auraient aussi reçu des commissions frauduleuses. Kita a donc répondu aux questions des enquêteurs sur le sujet pendant plusieurs heures.

Son fils également convoqué

L’homme d’affaires franco-polonais n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été entendu par la police. Son fils Franck, directeur général des Canaris, était aussi convoqué. Il a été entendu dans le cadre de l’enquête sur l’« exercice illégal de l’activité d’agent sportif ». Il a donc lui aussi passé plusieurs heures en garde à vue. La veille, les agents Bakari Sanogo et Joaquim Batica avaient eu droit au même sort. D’après Ouest France, les enquêteurs essaient notamment de déterminer si Sanogo était autorisé à s’impliquer dans certaines transactions, alors qu’il est sous licence malienne.  

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Franck Kita a aussi été entendu par la police (Icon Sport)

Les dirigeants nantais doivent donc gérer cette affaire en plus du mercato de leur club. Ils seraient d’ailleurs sur le point de trouver un accord avec Rennes pour le transfert de Ludovic Blas. Le milieu offensif devrait donc quitter les Canaris quatre ans après son arrivée, pour aller signer un contrat de quatre ans avec les Rouge et Noir.