Deschamps toujours aussi fan de Mbappé

Titulaire sur la pelouse du Stade Pierre Mauroy mardi soir, Kylian Mbappé a réalisé une prestation XXL face à des Sud-Africains totalement dépassés. Didier Deschamps, interrogé sur le match de son attaquant à l’issue du coup de sifflet final, a avoué que le Parisien avait tout simplement été radieux. « Je ne peux rien ajouter. Je vous avais dit qu'il était radieux. C'était la réalité. Il avait des jambes en feu. Il aurait aimé jouer le premier match vendredi. Sa capacité à accélérer et à marquer, ça le classe parmi les joueurs hors norme. Mais il a aussi l'intelligence de s'inscrire dans un collectif sur et en dehors du terrain. »

France - Afrique du Sud : les Bleus de Mbappé font le show ! (iconsport)
France - Afrique du Sud : les Bleus de Mbappé font le show ! (iconsport)

Il préfère ne pas s’enflammer après les deux victoires

Après une victoire dans la douleur face à la Côte d’Ivoire quelques jours plus tôt, la France s’est une nouvelle fois imposée, cette fois-ci plus largement, contre l’Afrique du Sud (5-0). Forcement satisfait par ces deux victoires, Didier Deschamps déclare cependant qu’elles ne sont pas au-delà de ses attentes. « Je suis exigeant. Mais que ces deux victoires soient au-delà, peut-être pas. L'Afrique du Sud défend bien, en nombre. Mais on a marqué de nombreux buts. On aurait pu en marquer plus. J'avais titularisé de nouveaux joueurs qui ont pris du plaisir et en ont donné. Il y a forcément des petites corrections à apporter. Mais ces deux matches nous serviront pour les deux prochains du mois de juin. »

Furieux contre les sifflets

Pour la première fois, Jonathan Clauss a pu porter la tunique de l’Équipe de France. Sifflé par une partie du public lillois, le défenseur de Lens a réussi à ne pas sombrer et a réalisé une partie plutôt intéressante. Deschamps, qui a voulu mettre dans le grand bain son joueur, s’est montré particulièrement agacé par les sifflets de quelques « supporters ». « Après, sur les sifflets, ça devrait être un non-sujet. Ça n'a pas sa place dans un stade. C'est pour ça que j'ai fait sortir Jonathan. J'étais convaincu que l'ensemble du stade allait le saluer. Je peux comprendre une rivalité entre clubs, les derbies. Mais je prône l'unité avec nos joueurs d'horizons différents. Ce ne sont pas des supporters, ces gens-là. En parler, c'est leur donner encore plus d'importance. Ils n'en ont aucune. »