Eduardo Camavinga est devenu le couteau suisse de Didier Deschamps. Durant la dernière Coupe du monde, le milieu de terrain de 20 ans est rapidement devenu la doublure de Théo Hernandez au poste de latéral gauche, suite à la grave blessure de Lucas Hernandez. Le joueur du Real Madrid a notamment été titularisé à gauche de la défense lors du match de poules face à la Tunisie. Une idée reprise au Real par Carlo Ancelotti, en raison de l'absence ces dernières semaines de Ferland Mendy. De son côté, Camavinga accepte ce nouveau rôle, bien différent de celui endossé au milieu de terrain.
Camavinga "davantage bridé" en défense
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Camavinga s'est exprimé sur ce poste de latéral gauche désormais proposé chez les Bleus par Deschamps. "En club, c’était pour dépanner, et j’ai toujours répondu collectivement. Ce qui change, c’est la gestion de la profondeur. C’est une manière différente de défendre, en reculant comme dans la négociation des deux contre un. On appartient aussi à une ligne et on est davantage bridé. Ce sont d’autres repères", a expliqué l'ancien joueur du Stade Rennais. En tout cas, ce dernier est bien décidé à s'imposer sur la longueur en équipe de France grâce à ses performances au Real Madrid.
Depuis le début de saison, Camavinga est largement utilisé par Carlo Ancelotti (42 matches toutes compétitions confondues), que ce soit en défense ou au milieu de terrain. Un temps de jeu qui lui permet d'enchainer les sélections en équipe de France, où il envisage de rebondir après la défaite en finale de la Coupe du monde. "Je joue plus, c’est une vérité. J’ai gagné en légitimité, même si ce n’était pas mon poste (en sélection). Ce que j’ai eu à réaliser, je l’ai bien fait. On prend confiance, mais la défaite en finale fait quand même mal, a-t-il avoué. Pour moi, on ne perd jamais, on apprend. Il faut savoir aller de l’avant, mais c’est compliqué. J’ai vécu une très belle expérience. Elle nous servira pour la prochaine."