Un long fleuve loin d'être tranquille. Auditionné ce jeudi par la Commission d'enquête sur les Fédérations, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps s'est notamment exprimé à propos de sa gestion du cas Karim Benzema. Non sélectionné avec les Bleus pendant près de six ans en raison de l'affaire de la sextape, l'ancien numéro 9 de Real Madrid avait fait son retour sous le maillot tricolore en juin 2021, avant de définitivement prendre sa retraire internationale suite à la décision de Didier Deschamps ne pas le conserver dans le groupe France lors du Mondial qatari.

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Didier Deschamps était ce jeudi entendu par la Commission d'enquête sur les Fédérations (Icon Sport)

"Je ne sais pas si le tag de ma maison (Il fait référence aux suites de l'interview de Benzema qui disait que DD avait "cédé à la partie raciste de la France" en ne le sélectionnant pas pour l'Euro 2016 organisé dans l'Hexagone, NDLR) est lié ou non à la non-sélection de Karim Benzema, je ne sais pas qui est l'auteur. En ce qui concerne la sélection ou la non-sélection d'un joueur, je suis sélectionneur de l'équipe de France et je sélectionne des joueurs qui ont la nationalité française. Et mes choix sont des choix sportifs", a-t-il réaffirmé.

Deschamps : "Dans chaque situation, il n'y a qu'une vérité, mais il y a plusieurs versions"

Évoquant ensuite l'affaire survenue peu avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde, Didier Deschamps reste sur ses positions. "Je ne sais pas si c'est l'endroit pour refaire l'histoire de ce qui s'est passé à Doha, mais à partir du moment où je me suis exprimé... Dans chaque situation, il n'y a qu'une vérité, mais il y a plusieurs versions. C'est factuel et j'ai dit ce qu'il s'était passé. La situation s'est passée exactement comme ça.

Si vous voulez plus de détails je peux donner des échanges de SMS ? Mais je ne pense pas que ça va faire avancer les choses. Et je suis en procédure contre un journaliste qui s'est permis d'affirmer des choses. La justice rendra son verdict, mais je n'ai pas à inventer des histoires. Mais à qui allez-vous accorder du crédit ? Moi, quand je prends la parole, je dis ce qu'il s'est passé, en donnant plus ou moins de détail. En ayant une procédure en cours, je ne peux pas donner de version détaillée." Le fin mot de l'histoire est en tout cas très attendu par de nombreux observateurs.