Que les supporters de l'Olympique Lyonnais se rassurent, cette affaire ne les concerne pas. Loin de là. John Textor, le propriétaire de la formation rhodanienne qui détient également le club brésilien de Botafogo, Crystal Palace (Angleterre) et Molenbeek (Belgique), gère ses différents investissements en même temps. Preuve en est, pendant que l'OL continue sa folle remontée au classement, l'Étasunien a dû gérer un nouveau changement d'entraîneur. Cette fois-ci, toujours de l'autre côté de l'Atlantique, le successeur de Jean-Michel Aulas s'attaque à un autre dossier brûlant : des supposés matches truqués au cours des deux dernières saisons disputés au Brésil.

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John Textor, propriétaire de l'OL. (IconSport)

John Textor collabore avec la police

Dans ce sens, le dirigeant a remis aux forces de l'ordre des documents prouvant ces accusations. Selon lui, les précédentes éditions du Campeonato Brasileiro - remportées par Palmeiras -, ont été manipulées. Comme l'explique Globo Esporte, le natif du Missouri (USA) a passé près de trois heures au sein des locaux de la police. Un laps de temps au cours duquel il a tout balancé : noms d'arbitres, autres personnes impliquées, matches concernés... John Textor s'était engagé à apporter des preuves matérielles. Désormais, c'est chose faite.

"J'ai bien plus de preuves..."

"Je suis allé au commissariat, j'ai entamé la procédure, remis les preuves, fait ma déposition. J’ai bien plus de preuves qu’un rapport Good Game ! C'est une journée merveilleuse. J'ai parlé à des enquêteurs indépendants et raisonnables qui ne semblaient soutenir aucun club. C'est beaucoup d'informations, cela prend des mois de collecte de données. C'est vraiment le début d'un processus très sain", a-t-il expliqué au média auriverde.