Que ce soit une rencontre de Ligue 1, de Coupe de France ou de Ligue des champions, Luis Enrique réfléchit pareil : il faut déstabiliser l'adversaire. Pour cela, l'entraîneur espagnol aime diversifier ses compositions d'équipe et les rôles attribués à certains joueurs. Dernièrement, on a pu apercevoir l'ailier virevoltant qu'est Ousmane Dembélé évoluer dans le cœur du jeu. Contre le FC Barcelone, mercredi soir, c'est Marquinhos qui est sorti de sa zone de confort. Le capitaine parisien, défenseur central d'expérience, a remplacé numériquement Achraf Hakimi sur le flanc droit. Mais ce n'est pas la seule invention de l'Asturien ce soir-là. En effet, une heure avant le coup d'envoi, la titularisation de Marco Asensio en a surpris plus d'un. Y compris dans le vestiaire.

Le vestiaire surpris par la titularisation de Marco Asensio

Selon L'Équipe, la présence de l'ancien Madrilène dans le onze (et l'absence de Warren Zaïre-Emery) a étonné. Un pari perdu puisque le club de la capitale a été défait par le rival catalan (2 - 3). Mais, dans l'ensemble, ces choix dégagent, en interne, un certain inconfort. Plusieurs membres de l'effectif avouent être parfois "perdus" à force d'occuper différents rôles. Pour autant, le technicien conserve la confiance de ses protégés. Chaque décision est expliquée en toute transparence. Le remplaçant de Christophe Galtier cherche continuellement à maintenir son groupe en éveil, le tester et le stimuler. Lucas Beraldo et Bradley Barcola en savent quelque chose.

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Luis Enrique, l'entraineur du PSG, ici sur le banc du Parc des Princes. (IconSport)

Luis Enrique aime tester ses joueurs

À leurs arrivées respectives, le Brésilien et l'Espoir français ont été testés par l'homme de banc. Dans l'ordre, début septembre, l'ailier tricolore a fait ses débuts contre... l'OL, son ancien club. En le lançant au Groupama Stadium, où l'hostilité était de mise, Lucho souhaitait voir ce que le numéro 29 avait dans le ventre. Même cas de figure, plus ou moins, pour la recrue hivernale. À ses débuts, l'ancien de São Paulo a évolué à gauche. Le but ? Là aussi, piquer au vif l'Auriverde pour savoir s'il pouvait avoir confiance en lui. Luis Enrique aime stimuler son équipe, la pousser dans ses retranchements, et il va falloir s'y faire.