Pantaloni minimise
Battu par Laurent Blanc et l'OL sur le terrain (0-2), Olivier Pantaloni ne s'est pas distingué de la meilleure façon dimanche, à la suite du coup de sifflet final. Très Énervé, le coach ajaccien a pris la direction du banc lyonnais, allant jusqu'à bousculer Rémy Vercoutre, membre du staff des visiteurs. En conférence de presse, le natif de Bastia a exposé son récit des événements. "Ce n'est pas à la fin du match, c'est au cours du match, a-t-il tout d'abord tenu à clarifier. Je n'ai pas l'habitude de parler, je respecte tout le monde par contre, j'attends qu'on me respecte en retour. Quand on ne me respecte pas, j'en fais de même."
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Dans son discours, l'ancien entraîneur de Tours tend à charger l'ancien gardien de but. "Il (Vercoutre) rouspétait par rapport à des fautes qui n'étaient pas sifflées par l'arbitre. Ça m'a un peu surpris mais sans rien lui dire. Il n'a pas accepté que je le regarde et s'en est pris à moi." Plus calme que dans les premières minutes qui ont suivi la fin de la rencontre, Pantaloni était plutôt pour minorer l'accrochage. "Ce n'est pas bien méchant" a-t-il ainsi conclu.
Des tensions aussi venues des tribunes
Lors de l'échauffourée, des supporters locaux en ont profité pour s'introduire au bord du terrain. La vitre du banc de touche a notamment été ciblée. Sous les insultes, Rémy Vercoutre a été escorté jusqu'au tunnel menant aux vestiaires. De son côté, Pantaloni s'expliquait avec Ludovic Giuly et Claudio Caçapa, tous deux membres du staff de l'OL.
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Pourtant bien présent au micro de Canal +, Alexandre Lacazette a été contraint d'écourter son interview de fin de match. L'attaquant, deuxième buteur de la rencontre, était la cible de plusieurs projectiles.
