Faux-pas interdit face au Japon

Avec trois points, les Bleus n’ont pas les cartes en mains. Une défaite face au Japon éliminerait directement la France des Jeux Olympiques. André-Pierre Gignac et ses coéquipiers devront donc l’emporter face aux Japonais pour se qualifier pour la suite de la compétition. En cas de contre-performance, la France devra compter sur l’Afrique du Sud face au Mexique. En effet, si défaite ou nul, les Tricolores pourraient terminer deuxième. C’est un élément que Sylvain Ripoll, le sélectionneur, n’a pas oublié de notifier.

« Il y a aussi la possibilité que le Mexique se fasse accrocher (contre l'Afrique du Sud, ce qui permettrait à la France de passer deuxième sans gagner contre le Japon)... Mais bien évidemment qu'on axe notre parcours sur une victoire contre le Japon, qui n'est pas un adversaire facile car il confirme ce qu'on pouvait penser de lui, avec une très grande qualité. C'est une équipe qui a bien lancé son tournoi avec beaucoup de complicité, et elle est complète dans tous les secteurs. Elle sait défendre et attaquer, a su avoir la maîtrise du jeu contre l'Afrique du Sud (1-0) ou miser sur des transitions à 2000 à l'heure contre le Mexique (2-1). Elle est parée pour tous les contextes de match, en étant hyper homogène avec des joueurs de grande expérience et des jeunes de grande qualité, très disciplinés. »

Repris par L'Equipe

Sylvain Ripoll sur le banc tricolore (iconsport)
Sylvain Ripoll sur le banc tricolore (iconsport)

Ripoll mise sur le mental

Entre les horaires, la température et le COVID, les physiques peinent lors de ces Jeux Olympiques. Un véritable casse-tête pour le sélectionneur tricolore.

« C'est sûr que tout est lié, dès l'instant où tu ne peux pas enchaîner deux courses à haute intensité. On a un temps de latence, qui est aussi dû au fait que nous avons joué nos deux matches à 17 heures. On était asphyxiés et nos réactions défensives n'étaient pas suffisantes. Là, à 20h30 (13h30 à Paris), les conditions seront différentes et il n'y a pas que du négatif. Quand tu reviens trois fois au score, que tu trouves l'orgueil pour ne pas lâcher contre l'Afrique du Sud, c'est aussi un élément important et un enseignement positif. On voit toujours plus le côté rationnel mais le foot, ce sont aussi des moments comme ça où tout part dans ce qui n'est pas convenu. Cela offre des scénarios fédérateurs quand ils sont en notre faveur. Pour passer, il faudra garder ce qu'on a fait de bien, et être beaucoup plus solide. »