À lui seul, il pèse déjà 14 buts et 11 passes décisives depuis le début de saison, toutes compétitions confondues, sous les couleurs du Paris Saint-Germain. Annoncé sur le départ durant une bonne partie du dernier mercato estival, Neymar Junior a retrouvé de sa superbe dans la capitale. Et quand il brille par son absence, c'est toute l'organisation offensive du PSG qui est à revoir.

Des derniers mois contrastés pour Neymar

La saison passée, Neymar a marqué 13 buts en Ligue 1, c'est tout. Depuis le début de cet exercice, l'attaquant brésilien de 30 ans en est déjà à 10 réalisations en championnat, ainsi que 2 autres en Ligue des champions. Sans oublier les 2 buts inscrits d'entrée lors du Trophée des Champions. À la passe, l'ancien crack du FC Barcelone s'illustre aussi de fort belle manière en ayant déjà été décisif à 8 reprises en L1 et 3 fois en C1. Un rendement qui force le respect et qui explique en partie l'excellent début de saison du Paris Saint-Germain, toujours invaincu et ce sur tous les tableaux.

Neymar se montre souvent inventif pour célébrer ses buts. (Icon Sport)
Neymar se montre souvent inventif pour célébrer ses buts. (Icon Sport)

Pourtant, la situation aurait pu être bien différente pour Neymar Junior. Visé par la critique à de nombreuses reprises ces derniers mois, raillé pour son hygiène de vie et handicapé par une vilaine blessure à la cheville, le natif de Mogi das Cruzes aurait pu claquer la porte l'été dernier. En début de saison, ses prises de bec avec Kylian Mbappé auraient pu elles aussi tout changer. Pourtant, l'Auriverde a gardé le cap. Au point de retrouver une place de joueur majeur au PSG, sous les ordres de Christophe Galtier. Et lorsqu'il n'est pas là, c'est tout un équilibre qui est menacé.

Le PSG moins inspiré quand il est absent

On le disait, à Ajaccio en Ligue 1 comme à la Juventus Turin en Ligue des champions, Neymar Junior n'était pas présent pour cause de suspension. Sur le fond, Paris s'en est très bien sorti. Avec un net succès en Corse (0-3) puis un succès de l'autre côté des Alpes (1-2). Pourtant, sur la forme, le jeu offensif du PSG s'en est trouvé considérablement chamboulé. À chaque fois, c'est l'Espagnol Carlos Soler qui a pris sa place, tant bien que mal.

Au sortir du match de Turin, coach Christophe Galtier ne se voilait d'ailleurs pas la face : "Carlos a été en difficulté, il joue dans un secteur où il a besoin de plus de repères, de temps peut-être". L'ancien maître à jouer du FC Valence a déjà marqué en championnat comme en coupe d'Europe. Mais ses automatismes avec Lionel Messi et Kylian Mbappé sont fort logiquement beaucoup moins présents. Avec la Coupe du monde 2022 qui se profile, le PSG sera-t-il tenté de donner davantage de temps de jeu aux habituels "remplaçants de luxe" à Lorient puis contre Auxerre, histoire de peaufiner les réglages ? Cette question, Christophe Galtier doit forcément se la poser. Sacré dilemme.