C'est -presque- fait. En allant gagner à Lorient le week-end dernier, le Racing Club de Lens a mis neuf phalanges sur la deuxième place de Ligue 1. Les Sang et Or devraient terminer le travail ce samedi à l'occasion de la réception de l'AC Ajaccio, une formation déjà assurée de retrouver la Ligue 2 la saison prochaine. Désormais, le club artésien espère défendre fièrement ses couleurs en Ligue des champions.

Bollaert, une forteresse quasi-imprenable en Ligue 1

49/54. C'est le nombre de points pris par le Racing Club de Lens à ce stade de la saison lors de ses matches à domicile. Jusque-là, une seule équipe est parvenue à s'imposer au stade Bollaert-Delelis, c'est Nice, le 1er février dernier (0-1). Une autre a réussi à ramener un point, il s'agit du voisin et rival lillois (1-1). Absolument toutes les autres formations de Ligue 1, le Paris Saint-Germain et Marseille compris, sont repartis du Pas-de-Calais avec une défaite. Au-delà des résultats, c'est aussi la manière qui impressionne, avec un engagement XXL et une solidarité de tous les instants.

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L'ascension continue pour le RC Lens ? (Icon Sport)

Bien évidemment, le groupe de Franck Haise a aussi brillé en déplacement. Ne concédant que trois défaites hors de ses bases (personne n'a fait mieux cette saison). Signant quelques coups d'éclat, comme à Monaco, Marseille ou encore Rennes. Désormais, une mission autrement plus compliquée attend Lens. Briller en Ligue des champions, la plus prestigieuse des compétitions européennes. Mais les Sang et Or ont de la ressource et peuvent se montrer optimistes.

Lens attendait ça depuis... 20 ans

La Ligue des champions n'est pas un monde totalement inconnu pour le Racing Club de Lens. En effet, les Sang et Or, dans leur histoire, ont déjà disputé la Coupe aux grandes oreilles à deux reprises. Lors de la saison 1998-1999, l'écurie artésienne avait décroché une belle deuxième place, à égalité avec les Anglais d'Arsenal. Sur l'exercice 2002-2003, les Lensois, dans le groupe de l'AC Milan notamment, étaient parvenus à terminer devant le Bayern Munich. De bon augure, 20 ans plus tard ?

Dans l'immédiat, les têtes pensantes artésiennes vont devoir gérer au mieux un mercato estival qui s'annonce bouillant, entre joueurs majeurs convoités (Fofana et Openda en premier lieu) et recrutement intelligent à bien négocier. Avec une équipe compétitive, Lens peut clairement espérer faire bonne figure. À domicile, quoi qu'il arrive, il sera poussé par près de 40 000 supporters déchaînés. Et s'il était là, le vent de fraîcheur du football français sur le Vieux Continent ?