Une prestation assez insipide et une défaite logique. Voici comment on pourrait décrire la première sortie de l'OM version Marcelino. C'était la semaine passée sur la pelouse du Panathinaïkos. Résultat des courses, un handicap d'un but à remonter puisque les Phocéens se sont inclinés sur le score de 1-0. Une victoire face au Stade de Reims plus tard, l'OM était de retour aux affaires pour passer ce troisième tour préliminaire de qualification à la phase de poule de la Ligue des champions.
Un premier acte maîtrisé de la tête et des épaules
Dans une ambiance bouillante, l'OM affichait tout de suite un visage conquérant. Un visage d'équipe européenne. Les locaux étaient d'ailleurs très vite récompensés avec une ouverture du score précoces. Pierre-Emerick Aubameyang s'en allait tromper Brignoli en face à face et faisait chavirer le Vélodrome (1-0, 2'). Le Gabonais mettait à contribution le portier adverse quelques minutes plus tard. Esseulé, Azzedine Ounahi ratait une énorme occasion en second couteau (8'). Les hommes de Marcelino étouffaient leurs homologues grecs avec aisance. Iliman Ndiaye s'amusait dans la défense du Pana et manquait de peu le cadre (12'). Iliman Ndiaye (20'), Samuel Gigot (32') et Jonathan Clauss (33') passaient, chacun leur tour, tout prêt d'offrir aux leurs un break Ô combien mérité.
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Les vagues ne cessaient d'ailleurs nullement sur une défense adverse totalement dépassée. Sans leur dernier rempart, la note aurait pu être bien plus salée. L'OM parvenait tout de même à faire le break avant la pause. Sur un centre impeccable de Jonathan Clauss, Pierre-Emerick Aubameyang, précis de près, s'octroyait un doublé (2-0, 45'). Le score en restait là à la pause. Un premier acte parfaitement maîtrisé réalisé par des Olympiens très inspirés. L'OM revenait avec les mêmes intentions même si les visiteurs essayaient de se montrer un peu plus. Ismaïla Sarr pensait, pour sa part, donner un avantage définitif au siens mais son but était signalé hors-jeu (52'). Le même Sarr qui butait sur Brignoli dans la foulée (60'). L'OM baissait malheureusement le pied dans les minutes qui suivaient. Certainement dû à un contrecoup physique après les efforts consentis depuis l'entame de la partie.
Le Panathinaïkos entraîne l'OM en prolongations
Reste que les joueurs du Panathinaïkos en profitaient, eux qui n'étaient qu'à un petit but d'arracher la prolongation. Sebastian Palacios ratait le cadre de très peu alors qu'il se trouvait dans une position idéale (75'). Pau Lopez s'employait par la suite pour maintenir les siens à flot sur une tête de Tin Jedvaj (77'). Les Grecs monopolisaient la sphère et y croyaient à dix minutes du terme. Et après une grosse occasion de Daniel Mancini (86'), le Pana installait la clim au Vélodrome. Sur une situation litigieuse suite à une main de Mattéo Guendouzi sur un corner, l'arbitre désignait le point de pénalty après visionnage de l'assistance vidéo.
Yoannidis se chargeait d'exécuter la sentence, offrant une prolongation inespérée au club d'Athènes. On avait donc le droit à trente minutes de plaisir en plus. Et dans une première mi-temps indécise, les organismes étant fatiguée, Vitinha voyait sa frappe stoppée sur la ligne par un défenseur adverse (105'). Les Marseillais n'y arrivaient définitivement pas et les choses se compliquaient d'autant plus. On sentait alors que tout pouvait basculer d'un côté comme de l'autre. Vitinha croyait d'ailleurs enfin faire la différence mais la VAR en décidait autrement, un hors-jeu étant signalé. (120'). Les deux équipes ne se départageant pas, les tirs au but étaient décrétés. Une séance perdue (4 TAB à 5). Énorme désillusion pour un OM qui sort par la toute petite porte en Ligue des Champions. Un immense gâchis en somme.
La feuille de match
OM 2 - 1 Panathinaïkos
But(s) : Aubameyang (2', 45') pour l'OM - Yoannidis SP (90+9) pour le Panathinaïkos
Le XI de l'OM : Pau Lopez - Clauss, Gigot, Mbemba, Lodi - Sarr, Rongier, Veretout, Ounahi - Aubameyang, Ndiaye
Le XI du Panathinaïkos : Brignoli - Carlos, Magnusson, Jedvaj, Vagiannidis - Vilhena, Perez - Verbic, Djuricic, Mancini - Sporar
