À 24 heures d'un match retour capital face au Panathinaïkos, Marcelino, l'entraîneur de l'OM, était ce lundi présent en conférence de presse. Et pour l'Espagnol, l'objectif de demain est clair : parvenir à entretenir l'espoir d'une qualification pour la Ligue des Champions. "Je ne pense pas à une éventuelle séance de tirs au but à vrai dire. Notre objectif, c'est de gagner le match en 90 minutes, c'est ce qu'on va chercher à faire demain, a expliqué l'Asturien. On a les solutions pour le faire, la capacité de le faire, les joueurs ont la bonne attitude, on y croit vraiment."

Battu un but à zéro sur la pelouse du stade Apóstolos Nikolaïdis d'Athènes mercredi dernier, l'Olympique de Marseille devra impérativement s'imposer par deux buts d'écart s'il souhaite éviter les prolongations. Et pour y parvenir, les Phocéens pourront compter sur le soutien indéfectible de l'Orange Vélodrome, qui devrait afficher complet pour ce match déjà si important.

Marcelino : "On n'est pas encore à 100%"

Aussi, mis en difficulté par les Grecs sur le plan purement physique, les hommes de Marcelino ne disposent pas encore de leur plein potentiel athlétique. "Je pense que c'est impossible d'avoir tout le monde à 100% au niveau physique en un mois. On ne sait pas faire et je ne sais pas quelle est la solution. Il est normal que certains joueurs soient fatigués lorsqu'on joue tous les trois jours. On n'est pas encore à 100%, mais tout au long de la saison, on va traverser ce genre de période où l'on sera parfois moins bien, a reconnu le coach de 58 ans. Le plus important c'est d'être positif pour le match de demain."

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Marcelino, l'entraîneur de l'OM en conférence de presse (Icon Sport)

"Je pense que pour établir un équilibre défensif et offensif collectif, on regarde d'abord les qualités individuelles de nos joueurs. Il est important de savoir ou ils se sentent le mieux. On va jouer un troisième match en six jours, il y aura des moments où l'adversaire aura le ballon. Quand on l'aura, il nous faudra être une équipe équilibrée qui crée du danger", a également analysé l'Espagnol.