L1 (J33) : Lens manque de se faire piéger par Toulouse et maintient la pression sur l'OM

Depuis samedi soir, et la victoire en finale de Coupe de France, le Toulouse FC est sur un nuage. Mais, ce mardi, le temps de 90 minutes, les Toulousains sont redescendus sur Terre pour disputer leur rendez-vous de la 33ème journée de Ligue 1 contre le RC Lens. Au Stadium, les joueurs de Philippe Montanier ont parfaitement débuté leur "match d'après". Poussé par son sacre, et sa bonne série de quatre victoires en cinq rencontres, le Téfécé a donné du fil à retordre à une équipe lensoise méconnaissable.

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Toulouse se sent pousser des ailes

Quelques jours après avoir remporté le premier trophée majeur de son histoire, Toulouse l'a fêté avec ses supporters dans son stade. Au coup d'envoi, nombreux étaient les habituels titulaires sur le banc, laissés au repos par leur entraîneur, en vue de la fin de saison. Et pourtant, cette équipe "bis" du Téf a causé de nombreux maux de tête aux Sang-et-Or. Pendant trente minutes, les meilleures opportunités ont été toulousaines, toutes venues des pieds de Fares Chaïbi. La première, dès la cinquième minute, n'a pas forcé Brice Samba à intervenir. La deuxième non plus, le néo-international français ayant été secondé par Kevin Danso (25e). La troisième, en revanche, sur coup-franc, a obligé l'ancien Marseillais à s'étendre de tout son large pour éviter l'ouverture du score (27e). Le gardien tricolore a évité le pire à son équipe.

Loïs Openda climatise le Stadium

Les Nordistes, qui se sont reposés tout le week-end, étaient frais et Franck Haise a pu aligner son onze type. Malmenée, la formation lensoise a tenté de réagir mais, ni Jean Onana (6e) ni Seko Fofana (18e) ont réussi leurs frappes. C'est Loïs Openda qui a sonné la révolte. L'attaquant belge ne s'est pas fait prier pour jeter un coup de froid dans le Stadium et continuer sur sa fantastique lancée.

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Trouvé sur son couloir gauche, Massadio Haidara n'est pas pressé par la défense toulousaine et a le luxe de pouvoir ajuster son centre. Son ballon est bien dosé et arrive sur le Diable Rouge qui, d'une tête croisée à bout portant, trompe Maxime Dupé (32e). Contre le cours du jeu, le RC Lens inaugure le tableau d'affichage. Dans la foulée, Openda aurait pu définitivement mettre K.O les Violets. Pour ça, il aurait fallu cadrer (41e).

Lens fait le job

Au retour des vestiaires, le Racing a contrôlé le jeu. Les Lensois ont fait circuler le ballon, pour essouffler les Pitchouns, d'autant plus qu'à l'heure de jeu Philippe Montanier a lancé sa grosse artillerie : Branco van den Boomen, Thijs Dallinga et Zakaria Aboukhlal.

Autant, pour Toulouse, la fin de saison s'annonce tranquille, autant pour Lens c'est l'inverse. Les Sang-et-Or rêvent toujours de la deuxième place (et pourquoi pas du titre). Et, compte tenu de ces enjeux, les Artésiens ne se sont pas jetés à l'abordage. La seule vraie action franche est à mettre au profit de Florian Sotoca. Sur un service de Przemysław Frankowski, l'ex-Grenoblois s'est envolé au-dessus de tout le monde mais n'a pas cadré sa tête (72e). Loïs Openda, avant de quitter le terrain, n'a pas fait mieux. Sa frappe a fui la cage de Maxime Dupé. Ce mardi, le RCL a fait ce qu'il était venu faire : prendre les trois points. Mais pour la manière, et c'est assez rare pour être souligné, on repassera.