Tous les yeux étaient tournées, samedi soir, vers le Stade de France et la finale de Coupe de France. À Saint-Denis, le FC Nantes, vainqueur de l'édition précédente, et le Toulouse FC, promu de Ligue 2, se retrouvaient pour une soirée de football attendue de pied ferme par deux villes en liesse. Ce dimanche, la fête aura lieu sur la place du Capitole, dans la ville rose, après le large succès du Téfécé (1-5, résumé ici). Impressionnants collectivement, au rendez-vous individuellement, les champions de Ligue 2 en titre ont définitivement validé leur retour dans la cour des grands du football français.
Un onze de départ sans Français à Toulouse
Au lendemain de cette victoire, un détail a sauté aux yeux de nos confrères de RMC Sport. Dans son onze de départ, Philippe Montanier n'a aligné aucun joueur de nationalité française. C'est une première dans l'histoire de la compétition. Cela prouve à quel point le football national s'est développé et permet, désormais, d'attirer davantage de talents étrangers. Un seul tricolore a participé à la fête, côté Toulousain, en la personne d'Anthony Rouault (entré à la 82e minute). Maxime Dupé, titulaire en championnat, est resté sur le banc comme lors des tours précédents où Kjetil Haug défendait son camp.
Des Néerlandais, Danois et bien plus encore
Mais s'ils ne sont pas Français, d'où viennent ceux qui ont participé à remettre Toulouse sur le toit hexagonal ? Trois d'entre eux, comme détaille le média sportif, sont Néerlandais : Branco van den Boomen, Thijs Dallinga et Stijn Spierings. Les défenseurs Rasmus Nicolaisen et Mikkel Desler sont Danois. Pour le reste, il y a de tout. Le dernier rempart du TFC est Norvégien, le double buteur Logan Costa Cap-Verdien. Le héros de la demi-finale, contre le FC Annecy, Fares Chaïbi, est Algérien, son compert d'attaque Zakaria Aboukhlal étant Marocain. Pour completer son onze, le technicien du Téf a choisi le Belge Brecht Dejaegere et le Chilien Gabriel Suazo.