John Kennedy envoie Fluminense au septième ciel. Dans un stade Maracaña bouillant et au terme d'une rencontre à rebondissements, le club carioca a pris le meilleur sur son adversaire argentin de Boca Juniors (1-2, a.p) pour remporter la première Copa Libertadores de son histoire. Dominateurs, les hommes de Fernando Diniz ont, dès le début de la rencontre, posé leur patte sur cette 64e finale de la compétition sud-américaine.
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Et comme pour confirmer leur très bon début de match, les Brésiliens ouvraient d'ailleurs le score à dix minutes de la fin de la première période. À la conclusion d'un joli mouvement collectif venu de la droite, Germán Cano faisait chavirer tous les supporters du Tricolor (0-1, 36e). Mais alors qu'il paraissait en parfaite maîtrise des évènements, Flu se faisait surprendre par un éclair de génie de Luis Advíncula (1-1, 72e), le latéral droit de Boca Juniors.
Kennedy, le libérateur
Et c'est à partir de ce moment précis, alors que rien ne laissait penser que Fluminense pouvait laisser lui échapper cette rencontre, que la peur semblait pourtant changer de camp. Mais, poussés en prolongations, les coéquipiers de Marcelo pouvaient s'en remettre à John Kennedy, enfant du club et buteur salvateur à la 99e minute de jeu (1-2). Un véritable ascenseur émotionnel pour le joueur de 21 ans qui, pour avoir écopé d'un second carton jaune en raison de sa célébration avec les supporters, était exclu quelques secondes après son but.
Et alors que le match continuait à se tendre à mesure que les secondes s'égrainaient, ce fût au tour du joueur de Boca Frank Fabra de regagner prématurément les vestiaires après que ce dernier ait eu un mauvais geste à l'égard du capitaine adverse Nino. À dix contre dix, Fluminense parvenait ainsi à maîtriser les timides tentatives adverses pour, au coup de sifflet final, exploser dans un mélange de joie et de pleurs. L'histoire s'est écrite.