Villarreal continue de surprendre

La Ligue des champions est imprévisible. Malgré une victoire convaincante au match aller (1-0), le Villarreal d’Unai Emery gardait une position d’outsider en foulant la pelouse de l’Allianz Arena. Encore plus quand l’inévitable Robert Lewandowski a ouvert le score juste après la pause, pour remettre les compteurs à zéro. Mais c’est bien le sous-marin jaune qui a fini par couler le Bayern Munich. Au bout d’une contre-attaque menée par Parejo, Samuel Chukwueze a posé la climatisation.

Nagelsmann a parlé, Parejo a gagné. (Icon Sport)
Nagelsmann a parlé, Parejo a gagné. (Icon Sport)

Résultat : Villarreal est en demi-finale et le Bayern sort en quart pour la deuxième année d’affilée. Pour les Espagnols, c’est un rêve éveillé qui se poursuit. Les coéquipiers de Parejo s’étaient qualifiés pour la Ligue des champions en remportant l’Europa League, avaient écarté l’Atalanta en poules puis la Juve en huitièmes. Pour les Allemands, c’est un choc qui fait très mal.

Parejo punit Nagelsmann

Pourtant, Julian Nagelsmann s’était montré très confiant en avant-match, malgré une prestation inquiétante en Espagne : "Nous avons fait beaucoup d’erreurs à l’aller. Ils en ont commis une seule : nous laisser en vie. Et nous devons les punir pour ça." L’optimisme de l'entraineur allemand pouvait surprendre, mais n’était pas infondé pour autant. En huitième de finale, les Bavarois avaient difficilement arraché un match nul à Salzbourg (1-1) avant de complètement dérouler au match retour (7-1). Mais cette déclaration a peut-être sonné comme celle de trop. Juste après avoir tiré Villarreal, Nagelsmann avait déjà insisté sur la supériorité de son équipe, en déclarant qu’elle essayerait de plier la confrontation dès le match aller.

Quand on parle un peu trop, on risque de piquer son adversaire au vif. Pour Dani Parejo, l’entraineur du Bayern a payé son arrogance.

"Lorsque le tirage au sort a été effectué et que Villarreal a été tiré au sort, leur entraîneur a manqué de respect non pas à Villarreal mais au football en disant qu'il voulait régler le match à l'aller. Pour nous, c'était un manque de respect. En fin de compte, quand on crache vers le haut, ça vous retombe dessus."

Dani Parejo - Propos traduits par FootMercato

Historiquement souverain face aux plus petites écuries, le Bayern de Nagelsmann est parti pour une grosse remise en question. Sans prendre personne de haut.