Depuis l'avortement du projet de Super League, Andrea Agnelli, tout comme d'autres grands dirigeants du football (Pérez ou Laporta), continue de défendre l'idée de la création d'une nouvelle compétition. Dans une interview accordée au Telegraaf, l'ancien président de la Juventus Turin a continué de mettre en valeur son projet, tout en lâchant un certain nombre de tacles à la Ligue 1, au Paris Saint-Germain, au Bayern et plus encore.

Agnelli défend encore la Super League et lâche quelques tacles

Andrea Agnelli veut combattre l'instabilité financière des clubs qui ne parviennent pas à se qualifier pour les compétitions européennes. "Il faut un avenir dans lequel les clubs ne s'effondrent pas s'ils ne se qualifient pas une fois pour la compétition européenne. C'est un fléau pour tous les clubs. Avec une telle incertitude, vous ne pouvez pas prendre des décisions durables et saines à long terme en tant que club. C'est pourquoi je suis en faveur d'un système de ligue dans le football européen de haut niveau avec plus d'opportunités financières et sportives pour chaque club."

Le nouveau projet de Super League voit le jour. (Icon Sport)
Le nouveau projet de Super League voit le jour. (Icon Sport)

Avant de poursuivre sur les inégalités sportives et économiques que l'on voit dans certains championnats. "L'Angleterre occupe la première place à cet égard et on peut constater que la Premier League est généreusement représentée dans les phases finales des coupes européennes. L'Espagne est juste derrière avec des clubs comme le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich. Mais dans une compétition sportive, il est important que chaque participant ait une chance de gagner." Enfin, la Ligue 1 en prend pour son grade. "Il n'y a plus d'excitation, les champions sont connus à l’avance. Que vaut le championnat français avec le PSG comme éternel champion ? Il en est de même pour le championnat italien, ainsi que pour les championnats allemands et espagnols qui connaissent un fort déclin." Pas sûr que ces propos plaisent à tout le monde. La Super League a encore du temps devant elle avant de naître.