Nasri défend Neymar

La semaine dernière, des supporters du PSG, agacés par la saison jugée moyenne de leur club, se sont présentés au domicile de Neymar. Ces derniers, particulièrement agités, n'ont pas hésité à insulter la star brésilienne, en lui demandant notamment de quitter le club. Blessé depuis de nombreuses semaines, l'ancien joueur du Barça subit toujours des critiques, alors qu'il n'est pas présent sur les pelouses, et donc aux mauvaises prestations parisiennes.

Samir Nasri, présent sur le plateau du Canal Football Club dimanche soir, a tenu à prendre la défense de Neymar. Selon-lui, la presse est entièrement responsable de ce qu'il se passe. « C’est la faute de la presse. Parce qu’on a voulu opposer Neymar et Mbappé. Et les supporters se disent « si on veut que Mbappé soit heureux, il faut taper sur Neymar » a-t-il déclaré, suivi par Olivier Dacourt, aussi présent sur le plateau. « Oui, c’est à cause des médias. Car tous les jours, on diabolise en disant que si les résultats ne sont pas bons c’est à cause de Neymar. Neymar, Messi, Verratti, qu’on traite de mercenaire. Un mercenaire, ça ne reste pas dix ans dans un club. L’amour pour le PSG, il l’a prouvé. A force d’écouter certains journalistes, on est influencés ».

Et ne comprend pas la sanction pour Messi

L'ancien joueur de l'OM a également voulu s'exprimer sur la sanction du PSG à l'encontre de Lionel Messi. Il estime qu'elle n'a absolument aucun sens. « Une sanction qui n’a ni queue, ni tête. Tu ne dois jamais suspendre deux semaines. Il a fait son voyage, tu le sanctionnes juste financièrement. Là, ils l’ont fait pour réécrire l’histoire et se mettre les supporters dans la poche. Mais, là, c'est du grand n’importe quoi. Avec les supporters aussi. Et tu ne vas pas devant quelqu’un pour lui dire de se casser ».

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Leo Messi, proche de quitter le PSG. (Icon Sport)

En attendant, malgré ses récentes excuses, Lionel Messi pourrait ne plus porter la tunique parisienne. Neymar, quant à lui, envisagerait désormais un départ. Autant dire que l'été sera bien chaud sur la capitale.