Le PSG en Arabie saoudite à 4 jours de la Coupe de France

C'est ce que l'on appelle un début d'année très chargé. Depuis la reprise post-Coupe du monde, le Paris Saint-Germain a déjà disputé 5 matches. Le sixième aura lieu ce jeudi 19 janvier face à une sélection des meilleurs joueurs du championnat saoudien, du côté de Riyad. Dans quatre jours, les joueurs du PSG seront à nouveau sur le pont du côté de Lens, afin de défier les amateurs de Cassel en Coupe de France. Vous l'aurez compris, les échéances s'enchaînent à une vitesse folle pour les protégés de Christophe Galtier, à moins d'un mois du huitième de finale de Ligue des champions face au Bayern Munich. Alors, fallait-il réellement accepter l'invitation et se rendre au Qatar puis en Arabie saoudite en pleine semaine ?

Calendrier très chargé pour Neymar et ses coéquipiers du PSG (Icon Sport)
Calendrier très chargé pour Neymar et ses coéquipiers du PSG (Icon Sport)

Une tournée qui fait débat en interne

Ces dernières heures, nos confrères du Parisien ont évoqué cette tournée au Qatar et en Arabie saoudite. Selon eux, ce très long déplacement est loin de faire l'unanimité en interne. "Une parade économique et de soft power qui ne s’embarrasse pas de sport", expliquent-ils. Tout en ajoutant que pour le staff du groupe professionnel, ce match de gala était perçu comme "un non-sens, un renversement des valeurs d’un club qui doit placer le sport en premier et les intérêts financiers après". Rien que ça.

Bien évidemment, on garde à l'esprit cette punchline de Nasser al-Khelaïfi. L'été dernier, le président du PSG annonçait "la fin du bling-bling et des paillettes". Force est de constater que l'appât du gain a toujours le dessus. Pour rappel, le club de la capitale devrait récupérer entre 10 et 15 millions d'euros de cette tournée pour le moins juteuse. Un gros coup financier donc, mais qui pourrait avoir des conséquences sportives importantes voire dramatiques. Avec des blessures ou, a minima, un physique entamé avant les grandes échéances. Le prix à payer pour empocher le pactole, visiblement.