Le mariage semblait parfait en tous points entre Milan Skriniar (28 ans) et l'Inter, l'un des clubs de la ville qui porte son nom. Leader défensif de la formation lombarde et capitaine adulé des tifosi, le Slovaque a pourtant décidé de tourner le dos à ceux qui lui ont tout donné. En-tout-cas, c'est le message que font passer les Nerazzurri depuis que l'axial a traversé les Alpes pour s'engager en faveur du Paris Saint-Germain.

Milan Skriniar s'est mis l'Inter à dos

Cet été, après plus d'un an de rumeurs et discussions, le numéro 37 s'est engagé dans la capitale française. Arrivé au terme de son contrat avec les Interistes, le départ de l'international est-européen n'a rien rapporté aux finances milanaises et, forcément, quand on sait que ce dernier avait coûté plus de 30 millions d'euros six ans plus tôt, ça fait mal. Pour espérer recevoir une indemnité, le finaliste malheureux de la dernière édition de la Ligue des champions aurait dû prolonger son défenseur puis le vendre par la suite.

Selon Giuseppe Marotta, les Italiens ont essayé mais le néo-Parisien avait déjà la tête ailleurs. Le directeur sportif a révélé, dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, qu'une solution gagnant-gagnant lui avait été proposée.

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Milan Skriniar, ici sous les couleurs de l'Inter. (IconSport)

L'Inter a proposé une clause libératoire

"Un joueur qui a fait semblant de vouloir prolonger alors qu’il pensait à autre chose. J’ai ressenti une énorme déception", a commenté l'ancien dirigeant de la Juventus. "Quand un joueur ne prolonge pas, il ne va pas contre ses dirigeants ou le président, mais contre l’histoire et la valeur du club. Il a fait un tort à l’Inter", a-t-il ajouté au cours de l'entretien relayé par Canal-Supporters.

Le compère de Marquinhos (29 ans) en défense centrale disposait même, toujours d'après les propos du DS de l'Inter, d'une opportunité de soigner sa sortie. "Il aurait pu prolonger, nous lui avons proposé plusieurs solutions, même celle de fixer une clause libératoire qui le protégeait lui et les exigences de l’Inter. Mais lui a toujours dit non", a conclu le Transalpin, non sans amertume.