C'était clairement le choc de ce groupe H de Ligue des champions. Tous deux vainqueurs de leurs deux premiers matches, le Paris Saint-Germain et le Benfica Lisbonne s'affrontaient en ce milieu de semaine dans la capitale portugaise. Finalement, malgré deux fois plus de tentatives et la possession du ballon, le PSG n'est pas parvenu à prendre le dessus. Le coach, Christophe Galtier, est revenu sur cette partie. Morceaux choisis.
"On a donné de l'espoir" à Benfica, peste Galtier
Toutes les bonnes choses ont une fin, diront certains. Après avoir battu la Juventus Turin, puis être allé s'imposer en Israël sur la pelouse du Maccabi Haïfa, le Paris Saint-Germain a vécu son premier accroc en Ligue des champions, du côté du Benfica. Pourtant, Lionel Messi, très bon sur ce match, avait ouvert le score. Mais un CSC du malheureux Danilo a remis les Lisboètes à flot. La transversale touchée par Neymar peu après le repos aurait pu tout changer. En vain.
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"Benfica a mis beaucoup d'énergie dans la bataille, surtout en première période, en nous pressant, en faisant des courses intenses, ils nous ont mis en difficulté. Notre équipe était bien positionnée, compacte mais on a mal géré la pression adverse. On a donné de l'espoir à cette très bonne équipe", regrettait Christophe Galtier, l'entraîneur parisien, en conférence de presse d'après-match.
"Verratti peut avoir une jambe cassée"
Tout n'est pas à jeter pour autant. Avec ce résultat, Paris conserve la tête de son groupe et son invincibilité cette saison. Pour Christophe Galtier, le résultat est plutôt équitable. "Il y a des regrets mais bon sur la globalité, ça va. Chaque équipe a eu ses temps forts. Et les gardiens ont fait des arrêts aussi. (...) C'est un sentiment mitigé. (...) Il y avait une intensité incroyable dans ce match face à un adversaire en confiance. On savait que Benfica allait nous mettre la pression, qu'ils allaient contrarier nos sorties", a-t-il expliqué.
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Avec 14 fautes d'un côté, 9 de l'autre, et pas mal de tension, cette rencontre aura été pour le moins animée. De son côté, Christophe Galtier regrette que la VAR n'ait pas alerté l'arbitre central, l'Espagnol Jesus Gil Manzano, alors qu'un carton rouge aurait pu être distribué à Enzo Fernandez : "Je pense que l'arbitre n'a pas été aidé par ses assistants et par la VAR. Verratti, il peut avoir une jambe cassée. L'arbitre est dans son match, il peut se tromper. Mais c'est l'assistance qui aurait dû l'alerter, car le joueur a mis les deux pieds sur la jambe de Verratti." Match retour dès mardi prochain, au Parc des Princes cette fois.