Les deux hommes se parlent peu

Même s'il n'a pas marqué contre les Rangers, Darwin Nunez a plutôt marqué des points. Pour sa première titularisation depuis un mois, l'attaquant a eu plusieurs occasions. Applaudi lors de sa sortie à la 80e minute, il a été interviewé par TNT Sports Brasil en zone mixte. Questionné sur son adaptation, l'ancien joueur du Benfica a reconnu que tout n'était pas facile. La première difficulté qui s'impose est probablement la barrière de la langue.

Avec Jürgen Klopp, le joueur n'a pas vraiment de discussion directe. "Nous ne parlons pas beaucoup. Je ne connais pas l'anglais, il ne connaît pas l'espagnol", a-t-il ainsi expliqué. Pour comprendre les consignes de l'entraîneur allemand, Nunez bénéficie de traductions de la part de deux membres du staff, à savoir Pep Lijnders et Vitor Matos, qui parlent portugais. Malgré ces embûches, l'Uruguayen a rassuré sur sa relation avec son coach. "Il me soutient, me donne confiance et je dois le rembourser sur le terrain."

Nunez reconnaît ses torts

Outre un dialogue limité avec Klopp, l'attaquant a évoqué un autre point qui a retardé son acclimatation à Liverpool. Expulsé contre Crystal Palace, il avait perdu ses nerfs suite aux multiples provocations du défenseur Joachim Andersen. Suspendu 3 matchs, il a dû patienter en tribune. "Après le carton rouge, ça a été une période très difficile. Je sais que j'ai fait une grosse erreur (...) je dois calmer mes nerfs pendant les matchs, parler moins."

Darwin Nunez a pesé sur la défense des Rangers. (Icon Sport)
Darwin Nunez a pesé sur la défense des Rangers. (Icon Sport)

Interrogé sur son manque de réussite devant le but, Nunez a tenu à relativiser. "L'important est de laisser ma marque dans l'équipe, d'être quelqu'un qui peut toujours contribuer en jouant bien et, si je ne marque pas, je dois être calme." Pas inquiété par son inefficacité, il reste confiant pour la suite : "Quand le premier but entrera, d'autres viendront. J'ai vécu ça avant et c'est un peu inconfortable parce qu'en fin de compte, en tant qu'attaquants, nous vivons sur des buts. Mais je suis calme, l'entraîneur m'a toujours soutenu. Mes coéquipiers me soutiennent également. J'essaierai toujours d'aider l'équipe en marquant des buts ou, même sans but, j'essaierai d'aider du mieux que je peux." Jürgen Klopp peut donc compter sur un véritable soldat.