C'est un combat qui devrait prendre de plus en plus d'ampleur dans les années à venir. Alors que les calendriers continuent de prendre en épaisseur, de nombreuses voix - dont celle de Van Dijk - commencent à émerger pour en critiquer la densité. Pep Guardiola, par exemple, a, à de nombreuses reprises, dénoncé ce système et a même appelé les joueurs à entrer en grève, eux seuls ayant la possibilité de réellement se faire entendre.
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Avant la rencontre entre les Pays-Bas et la France ce vendredi, Aurélien Tchouaméni et Virgil Van Dijk ont eux aussi évoqué ce sujet devenu de plus en plus récurrent. "Évidemment qu'on joue trop de matchs, c'est une surprise pour personne. C'est rare d'avoir une semaine à un seul match, pointe l'international français en conférence de presse. Ça se matérialise par des blessures, ce sont aux instances et aux joueurs de taper du poing sur la table, on a l'impression que ça ne va pas s'arranger avec de nouvelles compétitions. Il faut faire quelque chose."
Van Dijk serait prêt à faire une grosse concession
Lui aussi présent devant les journalistes avant ce choc comptant pour les qualifications au prochain championnat d'Europe, Virgil Van Dijk a abordé le sujet. "C'est de plus en plus fréquent. On en parle beaucoup en Angleterre, il faut trouver une solution, on parle des revenus des clubs, des joueurs, c'est vrai qu'on est bien payés, mais au final ça ne devrait pas affecter notre santé, dénonce le défenseur central.
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Comme joueurs, on devrait davantage parler, donner notre avis, parce que c'est très bien de gagner de l'argent mais la santé est plus importante. En tant que joueurs, nous devons aussi faire front. Sur le terrain, avec l'adrénaline devant 60.000 personnes on oublie ça, mais ton corps après le match te le rappelle, c'est important de trouver des solutions pour le futur du sport." En réponse à un journaliste, le Batave a même concédé - après hésitation - être prêt à baisser son salaire de dix pourcent : "Oui, je pourrais y renoncer. Pour ma santé."
