Alors que l'Olympique de Marseille vit des temps troubles en interne, la vie du groupe professionnelle continue. Après le départ provoqué de Marcelino, c'est Jacques Abardonado qui a pris la relève en tant qu'entraineur intérimaire. Pour son premier match sur le banc de l'OM, il a disputé, pardonnez-le du peu, une rencontre à l'extérieur face à l'Ajax Amsterdam. Et malgré vents et marées, les Phocéens sont parvenus à repartir avec le point du nul après un match spectaculaire (3-3). Et la tempête n'est pas près de s'arrêter puisque l'OM se déplace au Parc des Princes ce dimanche 24 septembre pour un Classique sous haute tension, mais sans les supporters olympiens. En amont de la rencontre, Abardonado s'est présenté face à la presse.
Abardonado : "Mon intérim ? C'est une joie"
Interrogé sur son ressenti depuis sa prise de fonction en tant qu'entraineur intérimaire, Jacques Abardonado a été particulièrement transparent à ce sujet. "Je suis à la disposition du club. Si je dois repartir demain avec la N3, ce sera avec grand plaisir. Pour moi c'est une opportunité. Le calendrier fait qu'on affronte Paris, on va essayer d'être le plus performant. C'est une des meilleures équipes d'Europe. C'est une joie en tant que jeune Marseillais de se présenter face au grand PSG, en espérant prendre du plaisir. On y va pour aller chercher un résultat."
Il revient ensuite sur des éventuelles discussions avec Pablo Longoria. "Est-ce qu'on s'est parlé ? Il m'a juste félicité pour le match contre l'Ajax. J'ai fait tout simplement mon travail de coach. Le groupe a été solidaire à l'Ajax, c'était pas évident. Que notre président conforte sa décision, ça rassure tout le monde. On a l'appui de notre président. C'est un soulagement."
Le match de l'OM face au PSG
Il a ensuite eu longuement l'opportunité de revenir sur la rencontre à venir face au PSG. Abardonado veut que son équipe soit à son image. "Il faut de la solidarité, de l'envie, de la gnaque. C'est une belle affiche. Il ne faut pas oublier qu'on a un groupe de qualité. On a plusieurs systèmes en tête. On a une petite idée. Le style que je veux ? Comme quand j'étais joueur : agressif dans le bon sens du terme. Je n'ai jamais pris de carton rouge en 300 matchs de Ligue 1, ça veut dire ce que ça veut dire. Je veux une équipe qui me ressemble, agressive et qui joue au foot. Chaque match a son histoire, Paris est un grand d'Europe. On sait ce qu'on doit faire."
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"Chaque coach a ses préférences, ses habitudes. Marcelino a essayé de mettre en place son système. J'en ai un autre. J'ai mes convictions. Je veux un football offensif, mettre les joueurs à leurs postes. (...) Paris est au-dessus de l'Ajax. On a quelques idées. On va voir ce qu'on peut mettre en place