Laurent Blanc a sans nul doute dû laisser de côté son passé d'entraineur du Paris Saint-Germain pour pouvoir se remettre en selle en arrivant à l'Olympique Lyonnais. Un budget bien différent et un effectif plutôt consacré à l'éclosion des jeunes de l'académie, le Cévenol n'a pas les mêmes clés en main. Toutefois, il parvient à réaliser une saison plus que satisfaisante pour une première sur le banc lyonnais. Classé 10e, Lyon n'est qu'à six points de la 6e place. Pas suffisante pour qualifier l'OL en Coupe d'Europe, mais elle serait synonyme d'une meilleure récompense financière en fin de saison. Et les prestations de Laurent Blanc à la tête du club sont d'autant plus remarquées qu'il doit bricoler avec de nombreuses absences.
"On a dû forcer par la force des choses" affirme Laurent Blanc au sujet des recrues
En conférence de presse d'avant-match, en marge du déplacement à Lille ce vendredi 10 mars, Laurent Blanc a réalisé un constat assez franc. Selon lui, l'Olympique Lyonnais n'a pas du tout eu assez de temps pour lancer ses recrues. La faute à des absences répétées liées aux différentes blessures de certains. A l'instar de Malo Gusto, encore soigné à Londres, par exemple. Un état de fait qu'il déplore, en comparant sa situation à celle de l'Olympique de Marseille.
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"Qu'Amin Sarr soit à la peine ? Oui, ça m’embête un peu. Mais il est généreux, s’adapte bien. Il est content d’être ici et ravi de jouer pour l’OL ; il a une marge de progression intéressante. Il faut juste être patient, pour lui comme pour Jeffinho. Ils découvrent le championnat de France. On les a lancés trop tôt, quand à Marseille ils prennent le temps de faire jouer la recrue qu’ils ont payé 32 millions d’euros en se disant qu’il n’est pas encore acclimaté. Nous, on a dû forcer par la force des choses. On ne pouvait pas faire autrement." Voilà des propos qui ne vont pas dans le sens de Bruno Cheyrou qui déclarait, en juillet dernier en parlant de Jorge Sampaoli (OM) : "Il y a peut-être des coachs dans d'autres clubs de Ligue 1 qui sont en train de vouloir partir parce qu'ils sont jaloux du recrutement qu'on est en train de faire." Comme quoi.