Au-delà d'une crise sportive, c'est une véritable crise institutionnelle que traverse actuellement l'Olympique Lyonnais. Bon dernier de Ligue 1 avec un petit point gagné en quatre rencontres, le club rhodanien tire la sonnette d'alarme. Et ce malgré, les paroles de Santiago Cucci, son nouveau directeur exécutif qui, après la rencontre, s'est permis un petit tacle à l'égard de Jean-Michel Aulas.

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John Textor (à gauche) et Jean-Michel Aulas (à droite) au moment de la présentation de l'Américain devant la presse (Icon Sport)

"On est dans le dur mais je ne crois pas qu'il y ait une crise sportive c'est juste que le projet met un peu de temps à démarrer pour beaucoup de raisons et de sujets extrasportifs qu'on a géré. Ce n'est pas une excuse, admet-il. Cette semaine a quand même été un cirque. On a parlé de beaucoup de choses mais pas forcément de sport." Pour rappel, Jean-Michel Aulas, mythique président du club lyonnais, et John Textor, son nouveau propriétaire, ont passé les derniers jours à se répondre par médias interposés, s'attaquant l'un et l'autre pendant que l'OL traverse une véritable tempête.

Cucci avertit Laurent Blanc

Si l'extrasportif est au cœur de l'actualité lyonnaise, le sportif l'est tout autant. Et pas pour de bonnes raisons. Lanterne rouge du championnat après 4 journées, l'OL réalise là le pire démarrage de son histoire. Des performances - ou plutôt des contreperformances - qui, selon de nombreux observateurs, sont en parties dues à un homme : Laurent Blanc, l'entraîneur. Si beaucoup demandent sa tête, Santiago Cucci n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet ce dimanche soir.

Ce qui ne l'a pas empêché de mettre la pression sur le Cévénol. "Je ne vais pas vous répondre tout de suite. Il faut un entraîneur qui entraîne", a-t-il tout de même lâché. Relancé sur le fait qu'il puisse penser que son coach ne coachait pas, Cucci a tenu à tempérer : "Je ne suis pas en train de vous dire ça. Il n'y a pas que lui qui est responsable, ce n'est pas lui qui joue au foot."