Rivère déplore les incidents

Jean-Pierre Rivère s'était laissé quelques jours avant de prendre la parole sur le verdict de la commission de discipline après les incidents lors de la rencontre du 22 août dernier entre Nice et Marseille. Les Niçois ont été sanctionnés d'un retrait de deux points, dont un avec sursis, ainsi que trois matchs fermes à huis-clos. Une décision que le président niçois a choisie de ne pas contester.

"Ce qu'il s'est passé est inadmissible. On déplore évidemment ces incidents. Dans notre esprit, il n'est pas question de faire appel sur cette décision. La commission a fait son travail, en profondeur. Elle a pris ses décisions en dehors de toute la pression médiatique", a déclaré Jean-Pierre Rivère, qui cherche des solutions pour que ce genre d'incidents ne surviennent plus. Le président niçois a par ailleurs eu une pensée pour tous "ces gens qui supportent le club dans des conditions normales", privés de stade à cause "d'une poignée d'individus."

Nice a porté plainte

Par ailleurs, le président du Gym a confirmé avoir déposé plusieurs plaintes, notamment à l'encontre du "supporter" ayant fait un salut nazi lors de la rencontre. Rivère se laisse le droit de porter plainte contre tous ceux impliqués de près ou de loin dans l'incident qui a forcé l'arrêt du match.

Jean-Pierre Rivère avait échangé avec les supporters niçois après les incidents contre l'OM. Icon Sport
Jean-Pierre Rivère avait échangé avec les supporters niçois après les incidents contre l'OM. Icon Sport

Désormais, Jean-Pierre Rivière et les Aiglons souhaitent regarder vers l'avant et ne plus alimenter la polémique. "Je souhaite qu'on arrête ce ping-pong permanent. J'en ai parlé en fin de commission de discipline. J'ai invité les Marseillais à ne pas oublier ce qu'il s'est passé, mais de regarder l'avenir, parler football. Ce n'est plus l'heure de la polémique", a confié le président niçois devant la presse.

De nouvelles mesures à l'Allianz Riviera

Même son de cloche pour Julien Fournier, directeur du football du Gym, qui estime que faire appel de la décision aurait été un mauvais signal. "Est-ce que, d'un point de vue éthique, moral, faire appel est envoyer un bon signal ? On a estimé avec nos propriétaires que ce n'était probablement pas le bon choix à faire", a affirmé Fournier.

Jean-Pierre Rivère avait échangé avec les supporters niçois après les incidents contre l'OM. Icon Sport
Le président niçois Jean-Pierre Rivère, en grande discussion avec Christophe Galtier sur la pelouse de l'Allianz Riviera. Icon Sport

Enfin, Jean-Pierre Rivère a détaillé les mesures mises en place pour les prochains matchs des Aiglons à l'Allianz Riviera pour assurer la sécurité des spectateurs et des joueurs. "Le filet (anti-projectiles dans les tribunes) est là et sera mis. On a également commandé un filet pour la tribune Ray. On va faire la rétractation des sièges sur les deux tribunes, Ray et Sud. On va couvrir la rambarde pour éviter des points d'appui", a affirmé le président de l'OGC Nice, qui refuse donc de rentrer dans toute polémique pour aller de l'avant.