Rivère s'en prend de nouveau à Álvaro et Guendouzi
Jean-Pierre Rivère a certes mis un peu d'eau dans son vin après ses premières déclarations choc concernant les incidents de Nice-Marseille, mais il en a surtout rajouté une couche. Interrogé par L'Equipe, lundi 23 août, le président de l'OGC Nice a admis que "les jets de bouteilles" de certains de ses supporters "étaient à l'origine" des incidents. "On assume notre part de responsabilité" , a assuré Rivère. Mais le patron des Aiglons a aussi réitéré ses accusations envers les deux joueurs marseillais, à savoir Álvaro González et Mattéo Guendouzi, qui ont selon lui fait basculer les événements dans le chaos.
"Deux joueurs, Álvaro González et Mattéo Guendouzi viennent alors (après le jet de bouteilles sur Payet, ndlr) provoquer les supporters. Par des doigts d'honneur et des paroles. Il y a ensuite des supporters qui descendent de la tribune. Il n'y en a qu'un seul qui passe les panneaux publicitaires mais il est pris par Todibo, qui le remet de l'autre côté (...) Álvaro prend un ballon et envoie un missile en tribune, alors que nos joueurs essaient de l'en dissuader (...) Là, en même temps, il y a deux supporters derrière la ligne de but, pas vindicatifs. À ce moment, le préparateur physique de l'OM (Pablo Fernandez) met un KO à l'un d'eux. Il le sèche. Il est encore aux urgences."
Jean-Pierre Rivère à L'Equipe
"Pablo Longoria et le directeur communication de l'OM nous ont pris à partie assez violemment"
Après avoir accusé le service de sécurité de l'OM "d'avoir frappé ses joueurs" , Rivère a donc visé le préparateur physique du club phocéen, coupable d'une agression physique envers un supporter du Gym. Enfin, le président de l'OM Pablo Longoria et son directeur de la communication Jacques Cardoze en ont également pris pour leur grade. Rivère a dénoncé le comportement des deux hommes en tribune présidentielle pendant les événements.
(Pablo Longoria et Jacques Cardoze) "nous ont pris à partie assez violemment. Ils ont eu des propos plus que déplacés. Quand ça prend une mauvaise tournure et qu'un président de club se tourne vers ma femme avec des gestes très, très limites... Comme seule excuse, il m'a trouvé le fait que ma femme a posé la main sur son bras pour le calmer. Là, sincèrement, ce n'est pas acceptable, et c'est effectivement parti un peu de travers. Je suis aussi fautif parce que je considérais que je ne pouvais pas laisser passer des choses pareilles... Donc quand je viens faire une conférence de presse en fin de soirée, je n'ai même pas vu ce qu'il s'est passé sur le terrain, à part les jets de bouteilles."
Jean-Pierre Rivère à L'Equipe
La réplique de Pablo Longoria ne saurait se faire attendre...