Entre le FC Nantes et la Coupe de France, c'est décidément une grande histoire d'amour. Tenants du titre et vainqueurs de la compétition à huit reprises, les Canaris ont éliminé le RC Lens mercredi soir au stade de la Beaujoire (2-1). Une qualification pour les demi-finales qui permet à Antoine Kombouaré et ses hommes de rêver d'un nouveau sacre, même si Lyon, Toulouse et Annecy ne l'entendent pas de cette oreille. En tout cas, il est l'heure de savourer pour Nantes et notamment pour son buteur Andy Delort.
Delort offre le qualif' à Nantes... et la paix à sa femme
Auteur d'un doublé sur penalty, Andy Delort est un homme heureux. L'attaquant du FC Nantes savoure cette qualification, même s'il sait que rien n'est joué. "La Coupe de France, ça reste mythique ! Ça a été une semaine très compliquée pour nous, ça va être compliqué encore samedi (contre le PSG). Le Stade de France ? Oui, on va rêver, mais on va commencer par voir le tirage, et puis il y aura des gros matches avant, on a le temps de le voir venir. (Ses buts) Je n'ai pas eu trop de réussite il y a trois jours, ça fait toujours du bien de voir les filets trembler. J'aime être décisif et je suis très content, ce soir je ne vais pas faire la gueule à ma femme, a rigolé Delort, qui regrette d'avoir joué ce match face à Lens dans un stade à huis clos. Mais le football, ce n'est pas le même métier quand il n'y a personne dans les tribunes."
De son côté, Antoine Kombouaré a tenu à féliciter Delort pour son doublé. Plus globalement, l'entraineur du FC Nantes a été impressionné par ses joueurs. "Je suis content pour Andy. Pour la confiance, il n'y a rien de mieux. Vous gagnez l'estime des copains, c'est important. Mais c'est la vérité d'un match, il faut travailler pour que ça se renouvelle, a demandé Kombouaré, avant donc de conclure sur la performance de son équipe. On s'est donné le droit de continuer de rêver, d'espérer conserver ce trophée. On a montré beaucoup de caractère, on a joué le coup à fond. Je suis époustouflé par le tempérament de mes joueurs. Je voyais le doute qui commençait à s'installer. Ils ont formidablement réagi."